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Le lait : cet élixir assassiné. Gustave Wuidart Producteur de lait Bilstain, Province de Liège 31 mars 2006. Plan de l’exposé. 1. Normes actuelles , dites de qualité et autres contraintes pour le producteur 2. Effets contestables des normes industrielles
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Le lait : cet élixir assassiné Gustave Wuidart Producteur de lait Bilstain, Province de Liège 31 mars 2006
Plan de l’exposé 1. Normes actuelles, dites dequalité et autres contraintespour le producteur 2. Effets contestables des normes industrielles 3. Indispensables cellules somatiques 4. Critère cellules = nuisiblepour lasanté ? 5. Bétonnage du lait industriel et autres intoxications générées par l’industrie
Plan de l’exposé 6. L’élixir décomposé - L’élixir altéré - L’élixir magouillé 7. La responsabilité du consommateur 8. L’AFSCA : Police sanitaire, ou sécurité de la malbouffe ? 9.Quelques pistes de réflexion pour inverser la détérioration de l’alimentation
Normes actuelles, dites de qualité … • Filtration • Germes, < 100.000 / ml • Matière Grasse • Teneur en protéine • Cellules, < de 400.000 / ml • Inhibiteurs • Lipolyse • Coliformes • Urée
Normes actuelles, dites de qualité … …. Et autres contraintes crispantes, humiliantes et sclérosantes pour le producteur. Guidance vétérinaire, Registre des médicaments, Notification obligatoire, Contrôles payants de L’AFSCA, QFL (Qualité filière lait), Bien-être animal, Labels, Contrôles bio, Mesures agro-environnementales, Permisd’environnement, Mise aux normes, Capacités de stockage, Sanitel, Ecoconditionalité, Découplage, Module de transport, Déclaration de superficie Etc, etc…
2. Effets contestables des normes industrielles - magouilles à la fabrication - Qualité du lait : Le payement à la matière grasse = 50% de la teneur en 50 ans. La protéine = 10% de la teneur en 15 ans. 2 types de protéines : caséine et lactosérum LEP, Lait Ecrémé Pauvre : +/- 1 FB du litre. - L’AFSCA, n’a pas mission de contrôler la qualité structurelledu lait, c’est à dire d’analyser que le lait soit bien du lait.
3. Indispensables cellules somatiques Cellules = globules blancs = défense immunitaire 1987 : 1ères pénalités pour les cellules - Un taux >à 750.000 cellules en moyenne/ml, 3 mois en suivant = pénalité de 25 cent. FB/l de lait le 3ème mois ; - A l’heure actuelle, si le lait > 400.000cellules/ml pendant 3 mois = impropre à la consommation
4. Critère cellules = Une qualité nuisible pour la santé ! • Les cellules : Une qualité pour le consommateur. Une malédiction pour l’industrie. • Où une qualité engendre la décadence sanitaire du bétail. • Problèmes aux Pays Bas. • Preuves de l’utilité des cellules pour la santé du consommateur. • Les cellules ne sont pas une tare, mais bien un précieux médicament naturel.
4. Critère cellules = Une qualité nuisible pour la santé ! Agressionvirale, bactérienne, physique ou simple stress= augmentation des cellules dans le corps de la vache + dans le lait = réflexe sanitaire! Pourquoi cellules dans le lait et le corps ? Le lait qui guérit est déclaré impropre à la consommation. Les O.C. Bio ont proposé d’avoir un critère cellule plusélevé pour le bio
4. Critère cellules = Une qualité nuisible pour la santé ! • Les cellules : Une qualité pour le consommateur. Une malédiction pour l’industrie. • Un lait trop riche en cellules, traité thermiquement : • caille sous l’effet de la chaleur • bouche les conduites • est perdu pour la commercialisation. • Or pour le digérer, le lait doit cailler dans l’acidité de notreestomac. • Un bon colostrum titre plusieurs Mios de cellules/ml = indispensables à la constitution de l’immunité du veau.
4. Critère cellules = Une qualité nuisible pour la santé ! • Où une qualité engendre la décadence sanitaire du bétail. En conventionnel, les vaches sont systématiquement taries avec des tubes de tarissement. Les fermiers sélectionnèrent des vaches à faible taux cellulaire Elles restent donc 2 mois/an par an sous antibiotique. • Problèmes aux Pays Bas Hiver 98/99: 6500 exploitations touchées par une étrange maladie… les bêtes meurent comme des mouches SIDA de la vache
4. Critère cellules = Une qualité nuisible pour la santé ! • 2004, étude comparative exploitations laitières conventionnelles et biologiques (Lekeu - Ulg- Fac de Med Vét) Conclusions : 1. Résistance des bactéries aux antibiotiques : Conventionnel > Bio 2. Cellules : Observations : Quartiers sains (mesurés bactériologiquement négatifs) ont aussi 734.000 C/ml (or, au delà > 200 000 C/ml = considéré comme infection) ces nombreuses cellules jouent-elles leur effet protecteur préventif ? les vaches à haut taux cellulaire guérissent seules
4. Critère cellules = Une qualité nuisible pour la santé ! • Les cellules ne sont pas une tare, mais bien un précieux médicament naturel. Carol Vachon, éminent médecin nutritionniste du Québec : « un lait à taux cellulaire élevé stimulerait l’immunité, non seulement du veau mais également celle de l’homme ». Il est possible que ce lait soit un désensibiliseur naturel aux allergies. N’oublions pas que ces dernières ont augmenté de 600% depuis que l’on diminue les taux cellulaires.
5. Bétonnage du lait industriel • Lait UHT = Ultra Haute Température. • A 140°, la lysine se combine instantanément avec le lactose, formant une nouvelle molécule, la lactulosilysine • début de la réaction de Maillard. • Allergies: 0,2% de personnes au lait cru 20% de personnes au lait UHT, soit 100 fois + Un problème rentabilisé, mais pas rectifié. L’industrie retire le lactose.
6. L’élixir décomposé - L’élixir altéré - L’élixir magouillé L’élixir décomposé. Le lait naturel > de 2.000 composants divers qui interagissent entre eux comme un cadenas à chiffre. Lait écrémé (sans la vitamineD3, liposoluble) et ostéoporose : tout faux !
6. L’élixir décomposé - L’élixir altéré - L’élixir magouillé. L’élixir altéré. L’industrie ajoute au lait 11 vitamines de synthèse différentes. Refroidissement long Apparition de bactéries kryo-résistantes Pasteurisation Apparition de bactéries thermo résistantes Disparition des Enzymes capables de lutter contre les bactéries kryo résistantes L’élixir magouillé. Soude caustique - Eau oxygénée -Yaourts
7. La responsabilité duconsommateur • L’industrie est-elle foncièrement malhonnête? • A force d’acheter moins cher que bon marché le consommateur finit par jouer à qui gagne perd ! • L’exemple de la vanille • On nous trompe sur le goût, l’odeur, le toucher, la vue et pour l’ouïe, la publicité s’en charge.
8. L’AFSCA : Police sanitaire, ou sécurité de la malbouffeet BXL, capitale des lobbyies ? • L’AFSCA, est l’agence fédérale de la sécurité de la chaîne alimentaire et pas l’agence de la santé par l’alimentaire. • Bruxelles (après New York)= 2ème ville au monde pour la densité des lobbyistes. • Le Parlement européen en recense 4.913 accrédités, soit 7 lobbyistes par député.
9. Quelques pistes de réflexion pour inverser la détérioration de l’alimentation • Créer un organisme de consom’acteurs • Fixer des prix minima • Imposer les mêmes critères de qualité aux produits finis qu’aux produits départ ferme • Définir objectivement ce qu’est un produit frais • Expliquer l’intérêt des produits évolués comme le fromage ou les yaourts • Remettre les choses à leur place, l’hygiénisme actuel devient excessif
En guise de conclusion… Pour changer les choses, consommateurs et producteurs doivent s’unir, analyser les problèmes et dénoncer les erreurs. « Consommateur, pour survivre économiquement, j’ai le regret de t’avouer que j’en suis réduit à me prostituer à la QFL de l’industrie de la malbouffe ».