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UROGENITAL : UG N° 14. La prévalence de la maladie multikystique acquise du dialysé au CHU Ibn Sina de rabat. Zniber. A, Elbadoui.G , Elharraqui.R, Bouattar.T, Ezaitouni.F, Ouzeddoun.N, Bayahia.R ,Benamar.L Service de Néphrologie- Dialyse – Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina-Rabat.
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UROGENITAL : UG N° 14 La prévalence de la maladie multikystique acquise du dialysé au CHU Ibn Sina de rabat Zniber. A, Elbadoui.G , Elharraqui.R, Bouattar.T, Ezaitouni.F, Ouzeddoun.N, Bayahia.R ,Benamar.L Service de Néphrologie- Dialyse – Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina-Rabat
Introduction • La maladie multikystique acquise du dialysé (MKAD) est une complication connue de l’insuffisance rénale chronique terminale [1]. • Sa fréquence augmente avec la sévérité de l’IRC et l’ancienneté en dialyse. • Cette affection est souvent asymptomatique mais peut se compliquer d’hémorragie, d’infection ou encore de dégénérescence tumorale des kystes [2,3].
Objectif de l’étude • Le but de ce travail est de préciser : • la prévalence de la MKAD; • ses caractéristiques cliniques et paracliniques; • ses facteurs de risque ; • et ses complications.
Matériel et méthode (1) • Entre Septembre et Décembre 2010, nous avons mené une étude transversale portant sur une population d’hémodialysés chroniques au CHU Ibn Sina de Rabat. • Nous avons dépisté la MKAD par une échographie rénale réalisée par le même opérateur. • Les critères d’exclusion:patients connus porteurs d’une polykystose autosomique dominante ou d’une maladie rénale kystique médullaire ou ceux avec une histoire familiale de kystes rénaux. • Les critères de diagnosticde la MKAD étaient la présence d’au moins 4 kystes simples, bilatéraux et disséminés au sein de petits reins atrophiques.
Matériel et méthode (2) • Nous avons relevé les données suivantes: • Démographiques: âge , sexe. • Néphropathie initiale. • Modalités de dialyse: ancienneté, fréquence et durée des séances. • Taux d’hémoglobine moyen. • Nous avons dépisté d’éventuelles complications des kystes. • Nous avons comparer les deux groupes de patients avec et sans MKAD pour déterminer les facteurs de risques( FDR).
Matériel et méthode (3) • L’analyse statistiquea été faite par le logiciel SPSS version 11,5.Les variables quantitatives ont été exprimées en moyennes et en écart-type. Les variables qualitatives ont été exprimées en effectif et pourcentage. • Une valeur de p < 0,05 est considérée comme significative.
Résultats (1) • Parmi les 41 patients inclus dans l’étude, 29 ont une MKAD, soit une prévalence de 70,7%. • L’âge moyen des patients avec MKAD était de 46,45±12,54 ans avec des extrêmes de 24 à 90 ans. • Le sexe ratio H/F = 0.61. • La durée moyenne en hémodialyse était de 13,14±5,02 ans. Tous les patients avaient une durée minimale en dialyse de 5 ans ; 24,1% entre 5 et 10 ans et 76% au delà de 10 ans (Figure 1). • Rythme et durée des séances de dialyse: 82,8% des patients passent 3 fois/ semaine pendant une durée de 4 heures ; 17,2% passent 2 fois par semaine pendant une durée de 5 heures.
Résultats (2) • Les étiologies de l’insuffisance rénale sont résumées dans la figure 2. • Le taux d’hémoglobine moyen était de 10,47±1,5g/dl spontanément versus 9,2±4,4 g/dl chez les patients indemnes de la MKAD (p : non significatif). • L’âge des patients constitue un FDR de développement de la MKAD. • Concernant les complications : deux patients (6,9%) accusent des lombalgies et un seul patient (3,4%) présente des épisodes intermittents d’hématurie macroscopique. Aucun cas de cancer n’a été détecté.
Résultats (3) Patients Ancienneté en hémodialyse
Discussion • La prévalence de la MKAD dans la littérature est de 59 à 90 %. Elle augmente avec l’ancienneté en dialyse [1,4,5]. Nos résultats sont similaires : 76% des patients atteints ont une ancienneté en dialyse de 10 ans. • Seul l’âge a été retenu comme facteur de risque de la MKAD dans notre étude. Ni le sexe, ni la néphropathie initiale, ni les modalités de la dialyse ne semblent influencer sur la survenue de la MKAD. • Malgré que le p n’est pas significatif, le taux d’hémoglobine est plus élevé chez le groupe avec MKAD avec un écart-type réduit. • Les complications les plus fréquentes de la MKAD sont : les lombalgies et l’hématurie [4] ; ce qui concorde avec nos données.
Conclusion • La prévalence de la MKAD est élevée chez notre population d’hémodialysés et augmente avec la durée de dialyse. • Nous suggérons qu’une échographie rénale doit être réalisée au maximum 5 ans après le début du traitement de suppléance.
Références • 1-Mousavi S.S.B, Sametzadeh M., Hayati F., Fatemi S.M. Evaluation of acquired cystic kidney disease in patients on hemodialysis with ultrasonography. IJKD. 2010; 4: 223-6. • 2-Truong LD, Krishnan B, Cao JT, Barrios R, Suki WN. Renal neoplasm in acquired cystic kidney disease. Am J Kidney Dis. 1995; 26:1-12. • 3-Levine E, Slusher SL, Grantham JJ, Wetzel LH. Natural history of acquired renal cystic disease in dialysis patients: a prospective longitudinal CT study. AJR Am JRoentgenol. 1991; 156:501-6. • 4-Gnionsahe DA, Lagou DA Tia WM. Prevalence of acquired cystic disease in black Africans on hemodialysis in West Africa. Saudi J Kidney Dis Transplant. 2007; 18 (1): 114-116. • 5-Ghanaimat M., Juman R., Nimri M., El-lozi M. Acquired cystic disease of kidney in chronic renal failure in Jordan. Saudi J Kidney Dis Transplant. 1998; 9 ( 1): 4-7.