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Les émissions de Co2 liées aux déplacements domicile-travail et domicile-études en Languedoc-Roussillon. Les émissions de Co2 liées aux déplacements domicile-travail et domicile-études. PLAN 1- Emissions Co2 : données de cadrage
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Les émissions de Co2 liées aux déplacements domicile-travail et domicile-études en Languedoc-Roussillon
Les émissions de Co2 liées aux déplacements domicile-travail et domicile-études PLAN • 1- Emissions Co2 : données de cadrage • 2- Situation du Languedoc-Roussillon en terme d’émissions de Co2 • 3-Les émissions de Co2 dans l’espace urbain régional • 4- Les principaux flux d’émission de Co2 • 5 – Zoom sur l’aire urbaine de Montpellier
1- REPARTITION DES EMISSIONS DE CO2 PAR SOURCE UE et France en 2006 Le secteur du transport est responsable du tiers des émissions de Co2 contre 23 % dans l’UE. En 2007 sur le territoire français, la quantité de Co2 émise dans l’atmosphère s’élève à 439 millions de tonnes. Source : Agence européenne pour l'environnement, juin 2008
1- LE SECTEUR DES TRANSPORTS Déplacement domicile-travail/études Les véhicules particuliers, avec l’intensification de la mobilité, ont vu leur bilan carbone s’alourdir de 10 % entre 1990 et 2007 Le transport routier émet la quasi totalité de Co2 du secteur des transports dont la moitié pour le seul transport en véhicules particuliers
1- Emissions de Co2 des voitures particulières:augmentation de 10 % entre 1990 et 2007
2- Situation du Languedoc-Roussillon Comme au niveau de la Métropole (hors Paris), plus des trois quarts des déplacements s’effectuent en voiture particulière et représentent 93 % des émissions de Co2. Le recours aux réseaux de transport en commun (train, tram, bus) est moins fréquent ( 7 % contre 9 %).
2- Situation du Languedoc-Roussillon En 2007, les 978 000 actifs en emploi et étudiants résidant en Languedoc-Roussillon ont émis 604 000 tonnes de Co2. Si l’on tient compte du niveau de population, cela correspond à 620 kg par actifs et étudiant résidant (0,62 tonnes Co2/an). Ce ratio régional est inférieur à celui de la moyenne des régions de province qui s’élève à 670kg par actifs et étudiants résidant (067 tonnes Co2/an). Ceci est en partie lié à des distances parcourues de moindre amplitude ( 18km contre 20 km par jour).
3LES EMISSIONS DE CO2DANS L’ESPACE URBAINDU LANGUEDOC-ROUSSILLON
3- Les émissions de Co2 dans l’espace urbain Les aires urbaines de Montpellier, Perpignan et Nîmes, où sont concentrés la moitié des emplois de la région et à forte densité résidentielle, sont responsables des émissions de CO2 les plus importantes.
3- Les émissions de Co2 dans l’espace urbain Par an, entre son domicile et le lieu de travail/études, un actif occupé/étudiant résidant dans l’espace urbain du Languedoc-Roussillon émet en moyenne 550 kg de CO2 (0,55 tonnes/navetteur/an) en parcourant en moyenne 16, 5 km par jour. En milieu rural , la quantité de Co2 émise est supérieure de 40 %, soit 770 kg. Les distances pour se rendre sur le lieu de travail ou d’études y sont plus élevées en moyenne (22,5 km par jour). Les aires urbaines de Montpellier, Perpignan et Mende enregistrent des émissions par navetteur inférieures à la moyenne de l’espace urbain régional
3- Les émissions de Co2 dans l’espace urbain La variation des émissions par navetteur au sein du territoire dépend en partie de la distance moyenne parcourue et de la structure des modes de transport Plus la part des actifs/étudiants quittant leur aire urbaine de résidence pour se rendre à leur travail est importante et plus la distance moyenne augmente. La part des mobiles représente la part des actifs occupés et étudiant quittant leur aire urbaine de résidence pour se rendre sur les lieux de travail ou d’études
3- Les émissions de Co2 dans l’espace urbain Dans l’aire urbaine de Montpellier, la structure des modes de transport a un effet significativement négatif. Ceci est lié à la part occupée par le tramway dans les déplacements domicile-travail et études (10 %) et de fait d’une moindre utilisation du véhicule individuel (68%). Ceci est lié à une dépendance plus marquée vis à vis des pôles urbains voisins plus importants dans l’offre d’emplois. La part des mobiles hors de la zone de résidence est élevée, se traduisant par de plus fortes distances de déplacement (> 30km). Ce taux s’explique par la structure des déplacements qui traduit une relative autonomie en terme d’emploi et ainsi des distances parcourues moins longues.
Les principaux flux d’émission de CO2L’axe de communicationNîmes - Sète
Chaque jour, prés de 372 000 navetteurs se déplacent dans l’espace urbain compris entre Nîmes et Sète. Ils émettent 190 000 tonnes de CO2 par an soit plus de la moitié des émissions de CO2 de l’espace urbain régional Ils parcourent en moyenne 16 km et sont 71 % à utiliser un véhicule personnel. Le coût en Co2 de ces déplacements s’élève à 125 gr. par personne et par km . Avec la forte croissance démographique attendue sur cet espace urbain (+10 % en moyenne à l’horizon 2020), le couloir de circulation entre Nîmes et Séte constitue pour l’avenir une priorité en terme de mobilité durable.
4- Les principaux flux d’émission de CO2L’axe de communication entre Nîmes et Séte • Forte attractivité des emplois de la ville de Montpellier. • Pour les 184 000 emplois de Montpellier, du fait de l’étalement urbain, les distances au lieu de résidence passent de 27 km à 29 km entre 1999 et 2006. • 90 % du volume de Co2 émis par l’ensemble des emplois de Montpellier sont le fait d’actifs/étudiants résidant à l’extérieur de la ville.
4- Les principaux flux d’émission de CO2 184 000 emplois 97 000t. Co2 77 000 emplois (42%) 85 000t Co2 (87%)
5- Zoom sur l’aire urbaine de Montpellier Les 243 000 actifs ou étudiants résidant dans l’aire urbaine de Montpellier ont émis 119 000 tonnes de CO2 au cours de l’année 2007, soit un tiers des émissions de l’espace urbain régional. Ce volume de Co2 situe l’aire de Montpellier en 18 iéme position des 20 aires urbaines de Métropole les plus émettrices .
5- Zoom sur l’aire urbaine de MontpellierLa mobilité durable allège la facture carbone actifs Un actif occupé ou un étudiant résidant dans l’aire urbaine de Montpellier produit 0,49 tonnes de Co2 par an, ce qui est en deçà des aires urbaines les plus émettrices, exceptées celle de Paris (0,47 tonnes) et Grenoble (0,48 tonnes). D’autre part ceci est lié à une distance moyenne parcourue plus faible induite par des déplacements à l’extérieur de l’aire moins nombreux traduisant ainsi une autonomie en terme d’emploi plus importante . Ceci est en partie lié à une proportion de déplacements en transport en commun et en mode actif relativement plus importante (32 % contre 24 % en moyenne espace urbain hors Paris).
Pour conclure : Les constats : • Les déplacements domicile-travail/études sont un enjeu majeur en terme de mobilité durable. En effet, c’est sur ce type de déplacements, à la fois contraints et stables que les politiques publiques peuvent intervenir pour développer des réseaux de mobilité plus économes en CO2. • 604 000 tonnes de Co2 ont été émises en Languedoc-Roussillon pour les déplacements domicile-travail/études. Compte tenu du niveau de population, ces émissions sont moins élevées en Languedoc-Roussillon qu’en moyenne de province : 620 kg par navetteur contre 670 kg. • 190 000 tonnes de Co2, soit plus de la moitié des émissions de CO2 de l’espace urbain régional, sont concentrés entre Nîmes et Sète. Ceci est en partie lié à l’attractivité des emplois de Montpellier et à l’étalement urbain. • Dans l’aire urbaine de Montpellier, le développement des transports collectifs et celui des déplacements actifs participent à la limitation des émissions de Co2.