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LA PHASE PRE-ANALYTIQUE EN BIOLOGIE MEDICALE. DR.M.BEAULOYE 23 Février 2000. Le processus pré-analytique. se situe entre la prescription et l’analyse échappe le plus souvent au biologiste est une prestation importante pour le généraliste en médecine ambulatoire
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LA PHASE PRE-ANALYTIQUE EN BIOLOGIE MEDICALE DR.M.BEAULOYE 23 Février 2000
Le processus pré-analytique • se situe entre la prescription et l’analyse • échappe le plus souvent au biologiste • est une prestation importante pour le généraliste en médecine ambulatoire • comporte des spécificités liées aux spécialités de la biologie médicale • est clairement défini par la loi tant en France (GBEA) qu’en Belgique (A.R. 3/12/1999) • possède une dimension économique.
La prescription La préparation du patient La préparation du matériel L’acte de prélèvement La conservation et la transmission des échantillons La non conformité Chimie - Hormonologie Hémostase Hématologie Bactériologie Parasitologie - mycologie Immunologie Toxicologie Biologie moléculaire La phase pré-analytique ses étapes et ses spécificités
Les Responsabilités du Prescripteur • Identification non ambiguë du patient : nom, prénom, sexe, date de naissance, adresse. • Nom du médecin demandeur, n° d’identification, manière de le contacter et adresse pour la réponse. • Date et éventuellement durée de la collecte. • Renseignements cliniques
Les Responsabilités du Prescripteur • Particularités utiles à l’exécution des analyses et à l’interprétation des résultats. • Degré d’urgence éventuel. • Renseignements administratifs nécessaires imposés par la loi sur l’AMI. • Ces données doivent être communiquées sur la prescrition électronique ou papier du laboratoire.
La Phase Pré-Analytiqueen Biochimie • Quels tubes choisir? sérum ou plasma? • Les modalités du prélèvement • La situation physiologique du patient • Etiquetage • Délai et Conditions de transport
Sérum ou Plasma ? • En règle générale, le sérum est préféré au plasma • Tube sec avec gel séparateur en évitant u n phénomène résiduel de coagulation et l’hémolyse. • Tube hépariné - héparinate de lithium - moins utilisé du fait de la propriété inhibitrice de l’héparine sur la réaction antigène-anticorps. • Dans certains cas, nécessité de substances additives et/ou d’autres anticoagulants.
LES URINES • Difficulté de la collecte rigoureuse de toutes les mictions des 24 heures. • Dosage associé de la créatininurie • Stockage à +4C° des urines pendant la durée du receuil • Addition d’antiseptiques améliore la conservation • Acidification (pH<2) indispensable pour le dosage des catécholamines
Les modalités du prélèvement • Pose du garrot : pas d’influence si < 1 min. • Remplissage correct des tubes en respectant le rapport des volumes sang/anticoagulant • Ordre de remplissage des tubes : secs (sérum), citratés (coagulation-vs), (hépariné), EDTA (hémato), fluoré (glycémie) • Règles d’hygiène et de sécurité pour le patient,pour le préleveur et pour le personnel du laboratoire.
Influence de la stase veineuse«Effet garrot» • Les protéines et les molécules qui leur sont liées ne diffusent pas à travers la paroi vasculaire alors que les autres constituants migrent hors du secteur plasmatique. • Augmentation de la concentration de 20% en moyenne pour les protéines, les lipides, les enzymes, la bilirubine et le fer sérique et de 8% pour le calcium. • La contraction musculaire pendant la pose du garrot élève [ K et Acide lactique]
Situation physiologique du patient • Jeûne strict de 8 à 12h : glucose, lipides et hormones. • Jeûne «lipidique». Régimes • Stress, position couchée ou debout • Rythme circadien • Cycle menstruel - Grossesse - Allaitement • Exercice physique • Tabagisme chronique • Traitement
Délai et conditions de transport • Le sang total, sauf cas particuliers, se conserve 6 à 8 heures entre 15 et 22°. • Il appartient au préleveur de se soucier des conditions de stabilité des constituants à doser (congélation, conservateurs, obscurité). • Le contact prolongé du plasma ou du sérum avec les éléments figurés du sang altère la concentration des analytes : K, P, LDH, glucose, acide pyruvique, acide lactique, NH3, hormones.
Autres causes d’erreurs • Hémolyse : passage dans le sérum ou le plasma des constituants présents en forte concentration dans les hématies : K, P, LDH, TGO et interférence de Hb dans certains dosages. Peut être visible ou non mais présente; intravasculaire ou provoquée par le prélèvement. • Photosensibilité : bilirubine, porphyrines, vitamines • Hyperlipémie : perturbation de nombreux dosages - impossibilité de réalisation
La Phase Pré-Analytique en Hémostase • Importance du processus pré-analytique sur la qualité des examens en hémostase. • Conditions de prélèvement • Nature et concentration de l’anticoagulant • Conservation du prélèvement • Exposé limité aux AVK qui allongent le temps de Quick en abaissant les taux des facteurs II,VII,IX et X ainsi que PC et PS
Temps de QuickConditions optimales • Tube sous vide de 4.5 ml ou 1.8 ml • Citrate trisodique à 3.8% • Remplissage 100% • Hématocrite entre 30 et 55% • Taille de l’aiguille 0.7 à 1 mm • Prélèvement aisé • Durée de maintien du garrot < à 1min
Temps de QuickConditions optimales • Place du tube : 2ème tube, après tube sec et avant tube EDTA ou hépariné • Température de transport : ambiante • Délai avant le test : 4h • Interférences médicamenteuses : signaler les médicaments potentialisateurs et inhibiteurs • Interférences alimentaires : produits de régime, légumes à feuilles vertes (chou frisé, chou râve, épinards, laitue, chou vert) contenant vit.K
Ponction difficile et/ou début de coagulation Contamination par héparine (tube, cathéter ou aiguille) Tube inadéquat (EDTA ou fluorure) Remplissage du tube inférieur à 90% Délai de traitement supérieur à 4h Prélèvement hémolysé (raccourcissement du TCA) Prélèvement lactescent interférant avec le dosage T° de transport non respectée Prélèvements non conformes
Médicaments potentialisateurs des AVK • Anti-inflammatoires non stéroïdiens : aspirine, phénylbutazone • Antibiotiques : pénicillines y compris céphalosporines, chloramphénicol, néomycine, sulfamides • Antifungiques : métronidazole,kétoconazole,miconazole • Antidépresseurs tricycliques, chlorpromazine • Antidiabétiques : tolbutamide, chlorpropamide • Hypocholestérolémiants : fibrates • Hormones : stéroïdes anabolisants, hormones thyroïdiennes, tamoxifène • Hypo-uricémiants : allopurinol • Divers : amiodarone
Les médicaments inhibiteurs des AVK • Antibiotiques : rifampicine • Antifungiques : griséofulvine • Antiépileptiques, phénytoïne, barbituriques, méprobamate, chlordiazépoxide • Antidiabétiques : metformine • Hypocholestérolémiants : colestyramine • Hormones: corticoïdes, estrogènes, contraceptifs oraux
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