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POLYARTHRITE RHUMATOIDE

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POLYARTHRITE RHUMATOIDE

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    1. POLYARTHRITE RHUMATOIDE ADERF février 2008 Dr Françon

    2. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (PR) 1) aspects généraux 2) atteintes articulaires 3) manifestations extra articulaires 4) biologie et biopsie articulaire 5) diagnostic 6) évolution et surveillance 7) traitements

    3. PR 1) aspects généraux 11) principales caractéristiques 12) étiologie et facteurs prédisposant 13) physiopathologie: le pannus synovial 14) épidémiologie

    4. PR 11) principales caractéristiques on classe la PR dans les « maladies de système » associent atteintes articulaires, atteintes extra-articulaires et présence d’auto-anticorps dans le sang atteinte articulaire anatomique spécifique: le pannus polyarthrite bilatérale et symétrique évolution chronique par poussées vers la destruction articulaires: handicap+++ atteintes extra-articulaires: parfois pronostic vital présence de facteurs rhumatoïdes et d’auto-anticorps dans le sang

    5. PR 12) étiologie et facteurs prédisposants causes d’apparition d’une PR mal connues: cause unique peu vraisemblable facteur génétique: fournit terrain prédisposé risque PR X 3 chez un enfant dont un des parents est atteint de PR rôle du gêne HLA DR4 facteurs environnementaux rôle facteurs infectieux, alimentaires, hormonaux ? stress (choc affectif): peut favoriser poussée

    6. PR 13) physiopathologie: le pannus synovial est spécifique de la PR membrane synoviale est hyperplasique et proliférante => le pannus s’infiltre et détruit les structures articulaires et para-articulaires

    8. PR 14) épidémiologie le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques: 0,3 à 0,8% de la population française 4 fois plus fréquente chez la femme que l’homme âge de survenue surtout autour de ménopause: entre 40 et 60 ans la PR peut débuter à tous les âges: après 60 ans … adulte jeune, enfants (à la suite polyarthrite juvénile)

    9. PR 2) atteintes articulaires 21) au début de la maladie 22) à la phase d’état 221) caractères généraux 222) aspects spécifiques selon les atteintes 23) aspects radiologiques

    10. PR 21) au début de la maladie « phase de début »: avant que n’apparaissent les premières destructions 6 à 24 mois selon la gravité de la PR diagnostic de PR est alors souvent difficile distribution variable des atteintes monoarthrite ou oligoarthrite ou polyarthrite bilatérale et symétrique

    11. PR articulations le plus souvent atteintes: par ordre de fréquence +++ mains (MCP,IPP) et poignets +++ IPD exceptionnel pieds (avant-pieds++),chevilles genoux + puis toutes les articulations (sauf rachis dorso-lombaire et sacro-iliaques: jamais +++) horaire inflammatoire des douleurs 2ème partie de nuit, maximal au réveil, diminue au dérouillage examen clinique: arthrites chaleur, rougeur, gonflement, douleur à la palpation et à la mobilisation active et passive, parfois palpation possible du pannus synovial (extrémités membres)

    12. PR 22) phase d’état 221 caractères généraux phase d’état caractérisée par l’apparition de destructions ostéo-articulaires poussées articulaires inflammatoires aggravation arthrites préexistantes nouvelles localisations arthritiques topographie bilatérale et symétrique examen clinique: arthrites avec déformations épanchement articulaire, pannus synovial dislocation des structures capsulo-ligamentaires et tendineuses avec luxation des articulations => articulations instables, désaxées, déformées en attitude vicieuse (déformations d’abord réductible puis irréductible) fonction articulaire très perturbée

    13. PR 222) aspects spécifiques selon les localisations articulaires a) mains et poignets (fréquence+++) surtout MCP et IPP +++ déformation en boutonnière +++ IPP en flexion, IPD en extension primum movens atteinte de l’IPP rupture du tendon extenseur au niveau de la deuxième phalange et de l’IPP .avec clivage longitudinal du tendon: chaque fragment se luxe de part et d’autre de l’articulation IPP; cette dernière se met en hyperflexion tandis que la 3ème phalange se redresse en extension sous l’action de la 2ème partie du tendon restée active

    14. PR déformation en boutonnière déformation en col de cygne MCP en flexion, IPP en extension, IPD en flexion primum movens surtout atteinte MCP avec luxation palmaire de la base de la 1ère phalange atteinte de l’IPP coup de vent cubital sub-luxation en avant et en dedans des doigts du fait d’une instabilité et d’une désaxation des MCP

    15. PR pouce en Z flexion de la MCP et extension de l’IP primum movens: atteinte de la 1ère MCP carpe « élargi » et tuméfié dans son ensemble aspect en dos de chameau (de profil) la tuméfaction des MCP et celle du carpe sont accentuées par l’atrophie des interosseux mobilité anormale de la tête cubitale en touche de piano la saillie de la tête cubitale est exagérée. Elle cède à la pression du doigt par suite d’une laxité de la jointure radio-cubitale

    16. PR ténosynovites (TS) des poignets: fréquentes +++ TS des tendons fléchisseurs peut entraîner un syndrome du canal carpien par compression du nerf médian TS des tendons extenseurs souvent sournoise (car peu douloureuse) et négligée risque majeur de rupture des tendons extenseurs

    17. PR b) coude aboutit à perte de l’extension (flessum) et de la supination du coude +++ associée à l’atteinte conjuguée de l’épaule et de la main elle est responsable d’une grande impotence fonctionnelle notamment gêne pour l’alimentation et l(habillage c) épaule surtout perte de l’abduction et de la rotation externe

    18. PR d) pied fréquence +++ gravité car compromet la marche atteintes les plus fréquentes: sous-astragalienne avant-pied: déformations déformations: orteils en griffe, hallux valgus déviation des orteils en coup de vent externe effondrement de l’arche antérieur du pied avec avant-pied rond ou triangulaire ténosynovites des gaines tendineuses du coup-de-pied: fréquentes

    19. PR e) genou atteinte très fréquente (80% des cas) hydarthrose presque toujours constante dans 10% des cas associée à un « kyste poplité » peut s’étendre dans le mollet et éventuellement 1) simuler une phlébite (en cas de fissuration) 2) provoquer une phlébite dislocations capsulo-ligamentaires ++ elles entraînent un handicap majeur déviations axiales en valgus et en varus flessum: pronostic péjoratif quand devient irréductible

    20. PR f) hanche atteinte rare (15% des cas) et en générale tardive les progrès de la chirurgie prothétique ont modifié la gravité du pronostic g) rachis cervical observé dans 25% des cas atteinte C1-C2 antérieure +++ peut évoluer vers luxation C1-C2: risque de compression médullaire parfois arthrite des articulations postérieures h) temporo-mandibulaire surtout gêne à la mastication

    21. PR 23) aspects radiologiques 231) radiographies standard 232) échographie et IRM

    22. PR a) radiographie standard => évolue en 4 stades 1: déminéralisation osseuse épiphysaire en bande 2: pincement de l’interligne articulaire 3: apparition de destructions osseuses: géodes, érosions 4: disparition de l’interligne avec fusion osseuse et désaxations graves

    23. b) échographie et IRM des articulations diagnostic plus rapide de PR car montre précocement: synovite lésions secondaires des os, tendons, ligaments et cartilage permettent de mieux suivre l’évolution de la PR et l’efficacité des traitements seront très largement utilisés dans l’avenir (surtout échographie, plus accessible que l’IRM)

    24. PR 3) manifestations extra-articulaires 31) altération de l’état général 32) nodules rhumatoïdes 33) manifestations hématologiques 34) syndrome de Gougerot-Sjogren 35) vascularite 36) manifestations pleuro-pulmonaires 37) manifestations cardiaques 38) atteinte oculaire 39) amylose

    25. PR 31) signes généraux lors poussée: asthénie+++, amaigrissement 32) nodules rhumatoïdes sous-cutanés surtout coudes+++,avant-bras,mains indolores disparaissent au cours évolution pulmonaires bien tolérés découverte fortuite sur radiographie 33) manifestations hématologiques Syndrome de Felty: association polyarthrite + splénomégalie + leucopénie

    26. PR 34) syndrome de Gougerot-Sjogren assez fréquent atteinte des glandes lacrymales et salivaires « syndrome sec » sécheresse oculaire et buccale 35) vascularite atteinte inflammatoire des petits vaisseaux artériels bénigne: micro-ulcérations cutanées, ulcérations de jambes parfois grave: mononévrites multiples par atteinte vasculaire des nerfs, gangrènes des extrémités des membres par oblitération artérielle profonde 36) manifestations pleuro-pulmonaires pleurésie rhumatoïde: rare, pronostic favorable fibrose pulmonaire: rare, pronostic en règle favorable

    27. PR 37) manifestations cardiaques péricardite atteinte valve cardiaque (insuffisance aortique): exceptionnel 38) atteinte oculaire épisclérite 39) amylose due à dépôt du produit de dégradation de certaines protéines de l’inflammation dans certains organes survient après de nombreuses années d’évolution localisation principale est le rein: protéinurie puis insuffisance rénale (qui peut mettre en jeu le pronostic final)

    28. PR 4) biologie et biopsie articulaire syndrome inflammatoire biologique (sang) élévation VS et CRP liquide de ponction articulaire: liquide de type inflammatoire anomalies immunologiques relativement spécifiques recherche de facteurs rhumatoïdes positive (80% des cas) test au latex réaction de Waaler-Rose recherche d’auto-anticorps anticorps anti-kératine anticorps anti-citrulline biopsie synoviale: examen histologique: aspect de synovite rhumatoïde (infiltration de lymphocytes et de plasmocytes) pas toujours indispensable au diagnostic

    29. PR 5) diagnostic diagnostic souvent difficile => certitude est en fait le plus souvent acquise avec le temps devant polyarthrite bilatérale et symétrique, destructrice positivation des marqueurs biologiques de la PR (facteurs rhumatoïdes, auto-anticorps+++) lésions radiologiques évocatrices diagnostic plus précoce avec échographie et IRM

    30. PR 6) évolution et surveillance 61) évolution générale 62) surveillance de l’évolution

    31. PR 61) évolution générale PR évolue par poussées entrecoupées par intervalles de rémission relative ou totale durée et gravité d’une poussée: très variable rémission sous influence traitement parfois spontanée 3ème trimestre grossesse à long terme il est fréquent que la maladie perde de son intensité symptomatologie se résume alors à des raideurs et des douleurs articulaires de type mécanique +++

    32. PR évolution globale se fait vers: destruction articulaire +++ handicap +++ retentissement psycho-social et professionnel réduction de la qualité de vie et de la durée de vie

    33. PR causes de décès chez les patients souffrant de PR complications liées à la grabatisation (infections++, embolie pulmonaire…) complications iatrogènes des thérapeutiques (corticoïdes, AINS, traitements de fond…) atteintes extra-articulaires: vascularite (rare) amylose plus grande fréquence des affections cardio-vasculaires

    34. PR 62) surveillance de l’évolution DAS 28: échelle mesurant l’activité de la maladie à partir de 4 paramètres nombre d’articulations douloureuses nombre de synovites avis global du patient (EVA) VS activité de maladie: modérée (score > 3,2) importante (>5,1) incapacité fonctionnelle plusieurs indices fonctionnels indice de Steinbrocker

    36. PR 7) Traitements 71) objectifs 72) traitements médicamenteux 73) traitements physiques 74) chirurgie 75) prise en charge stratégique et globale

    37. PR 71) objectifs éviter ou diminuer l’intensité des poussées articulaires lutter contre la douleur lutter contre l’inflammation et la synovite lutter contre les déformations conserver la fonction articulaire maintenir l’insertion socio-professionnelle

    38. PR 72) traitements médicamenteux 721) traitements de fond 722) traitements symptomatiques généraux 723) traitements médicamenteux locaux: infiltration corticoïdes et synoviorthèse

    39. PR 721) traitements de fond objectifs: modifier le cours de la maladie limiter la sévérité et la durée des poussées articulaires et donc réduire l’inflammation et la destruction articulaire maintenant donnés le plus tôt possible leur effet thérapeutique est retardé efficacité après 1 ou 2 mois de traitement les patients souffrant de PR changent souvent de traitement de fond 1/3 des cas: arrêt pour inefficacité 1/3 des cas: arrêt effets secondaires biothérapies: meilleurs résultats

    40. PR les plus utilisés actuellement méthotrexate (Novatrex*) ++ leflunomide (Arava*) ++ sulfasalazine (Salazopyrine*) + « biothérapies » +++ anti-TNF alpha +++ TNFalpha est un médiateur puissant de l’inflammation: les traitements « anti-TNF alpha », en venant bloquer ce médiateur, bloque également le processus inflammatoire sont très efficaces +++ mais coûteux et non dénués d’effets secondaires (notamment risque infectieux de tuberculose) administrés en voie sous-cutanée: etanercept (Ebrel*), adalunimab (Humira*), ou en perfusion intra-veineuse: infliximab (Remicade*), abatacept (Orencia*) anti-il1: aninkira (Kineret*) autres traitements de fond: anciens, de moins en moins utilisés hydroxychloroquine (Plaquenil*) sels d’or (Allochrysine*) D-Penicillamine (Trolovol*) azathioprine ((Imurel*)

    41. PR 722 traitements symptomatiques généraux effets uniquement sur les symptômes (douleur et/ou inflammation): mais n’agissent pas sur les poussées et l’évolution globale de la maladie antalgiques très souvent utilisés selon leur niveau d’activité Classe 1: paracetamol Classe 2: dextropropoxyfene, tramadol Classe 3: morphiniques

    42. PR anti-inflammatoires action contre l’inflammation: AINS et corticoïdes AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) effets secondaires (digestifs, reins,..) surtout si prise prolongée et patients âgés +++ cortisone (anti-inflammatoires stéroïdiens) Cortancyl*, Solupred* très utilisés dans la PR dose minimale efficace: si possible < 10 mg/j effets secondaires: risques infectieux, digestifs, hypertensifs, ostéoporose, fonte musculaire, répartition graisse sur visage, fragilité cutanée: risque de plaie+++ PR graves (vascularite): forte dose en « bolus »

    43. PR 723 traitements médicamenteux locaux => c’est le traitement médicamenteux local de la synovite A) infiltration de corticoïdes B) synoviorthèses

    44. PR A) infiltration de corticoïdes but: injecter dans l’articulation ou dans les gaines péri-tendineuses un médicament anti-inflammatoire (corticoïde) pour obtenir un effet local maximal sans l’inconvénient des effets secondaires généraux traitement en général efficace Altim*, Kenacort*, Hexatrione* complications potentielles: intolérance au produit, atrophie des tissus mous si injection non strictement intra-articulaire (risque de rupture tendineuse),risque d’infection en règle pas plus de 3 infiltrations par an sur la même articulation

    45. PR B) synoviorthèses beaucoup moins utilisées que infiltrations cortisonées de moins en moins utilisées but: détruire la synovite pathologique par l’injection intra-articulaire d’un produit radio-actif local (ou bien d’acide osmique) pour éviter les effets secondaires des produits radio-actifs: produits de très faibles pénétrations: Rhenium, erbium, Ytrium patients en activité génitale: non utilisés sur les membres inférieurs ne pas dépasser une dose seuil de radioactivité injection strictement intra-articulaire (contrôle scopique)

    46. PR indications des synoviorthèse atteinte mono ou oligo articulaire atteintes polyarticulaires lorsque certaines articulations ne réagissent pas bien au traitement général absence de destruction ostéo-articulaire trop avancée

    47. PR 73 Traitements physiques 731 repos 732 place du kinésithérapeute 7321 buts recherchés 7322 règles à observer 7323 selon l’activité de la maladie 7324 selon l’articulation atteinte

    48. PR 731 repos en cas de poussée +++ influence très favorable (car asthénie+++) arrêt de travail souvent nécessaire

    49. PR 732 place du kinésithérapeute 7321 buts recherchés lutter contre la douleur lutter contre l’inflammation lutter contre les déformations et les attitudes vicieuses (mains, pieds, genoux, coudes épaules+++) maintien d’une activité articulaire et musculaire

    50. PR 7322 règles à observer dans tous les cas tous les soins doivent toujours s’effectuer sous le seuil de la douleur +++ kiné douce et progressive, séances courtes entrecoupées de repos vu le caractère asthéniant de la maladie toujours garder à l’esprit qu’il vaut mieux avoir une articulation enraidie mais fonctionnelle qu’une articulation mobile mais douloureuse et non fonctionnelle rééducation doit continuellement être adaptée aux possibles lésions nouvelles et à l’état évolutif une attention constante sera portée sur l’éventuelle reprise de signes cliniques inflammatoires attention à la fragilité des peaux cortisonées

    51. PR 7323) selon l’activité de la PR et le stade d‘atteinte fonctionnelle articulaire HAS Recommandations pour la pratique clinique 2007 dans la PR: Prise en charge non pharmacologique

    52. PR 1) PR très active (DAS 28 > 5,1) 11) pendant la phase inflammatoire (DAS28>5,1) 12) au décours de la phase inflammatoire 2) PR modérément active (3,2 < DAS 28 < 5,1) ou en rémission (DAS 28 < 3,2) 21) au début de la maladie (Steinbrocker 1) 22) à la phase d’état (Steinbrocker 2 ou 3) 23) dans les formes destructrices anciennes (Steinbrocker 4)

    53. PR 1) PR très active 11) pendant la phase inflammatoire (DAS 28 > 5,1) la rééducation a pour objectif essentiel de prévenir les déficiences (enraidissement articulaire, attitudes vicieuses, amyotrophie notamment) de prévenir les conséquences psycho-sociales de la maladie principaux moyens thérapeutiques immobilisation des articulations inflammatoires par des orthèses de repos courtes séances de mobilisation passive ou active aidée de toutes les articulations périphériques sans atteindre le seuil douloureux renforcement musculaire isométrique contre résistance manuelle, infra-douloureux pou entretenir la trophicité des muscles essentiels à la fonction et pour lutter contre les déformations cryothérapie, adjuvant thérapeutique antalgique prise en charge ergothérapique pour aménager de l’environnement pour pallier aux difficultés transitoires liées aux poussées encadrement psychologique

    54. PR 12) au décours de la phase inflammatoire dès que l’activité de la maladie est contrôlée par le traitement pharmacologique objectifs corriger les attitudes vicieuses résultant des rétractions périarticulaires récentes et restaurer les amplitudes articulaires fonctionnelles par la kinésithérapie et le port d’orthèses de correction restaurer un niveau d’activité physique correct par la pratique de renforcement musculaire isométrique ou dynamique et d’activités aérobies si possible complétée par la balnéothérapie prise en charge ergothérapique pour reprise des activités manuelles (activités artisanales par exemple)

    55. PR 2) PR moderement active ou en rémission 21) au début de la maladie (Steinbrocker 1) alors que les dégâts articulaires sont absents ou discrets, il faut d’une part aider le patient à accepter sa maladie et d’autre part prévenir les conséquences fonctionnelles de la maladie seront donc alors très importants un encadrement psychologique une éducation thérapeutique dont le contenu doit être adapté à cette phase de début (protection articulaire++) orthèses plantaires préventives éventuellement Une information sur l’existence d’associations de patients la prévention du déconditionnement à l’effort par des activités physiques aérobies l’enseignement d’un auto-programme de gymnastique en particulier des mains et selon les difficultés professionnelles et familiales, l’intervention d’une assistante sociale et d’un médecin du travail

    56. PR 22) à la phase d’état (Steinbrocker 2) quand le patient souffre des conséquences mécaniques de la destruction articulaire, la prise en charge associe notamment Éducation thérapeutique avec, en particulier, protection articulaire et présentation des aides techniques Orthèses de fonction pour protéger les articulations ou faciliter les prises au niveau des mains Orthèses plantaires et des orteils, soins de pédicurie et conseils de chaussage si nécessaire Kinésithérapie: correction des déformations comme un flessum de genou, renforcement musculaire isométrique ou dynamique et activités aérobies éventuellement en charge, balnéothérapie Prescription personnalisée de cure thermale Utilisation des traitements non pharmacologiques, adjuvants du traitement antalgique médicamenteux (thermothérapie et autres) Encadrement psychologique (thérapies cognitivo-comportementales++) Assistante social et médecin du travai: maintien en activité professionnelle avec aménagement, mise en invalidité … Une information sur l’existence d’associations de patients

    57. PR 23) dans les formes destructrices anciennes (Steinbrocker 4) l’objectif principal est de conserver un maximum d’autonomie dans les activités de la vie quotidienne éducation gestuelle et aides techniques pour faciliter les prises orthèses palliatives de stabilisation articulaire notamment pour faciliter la préhension orthèses plantaires et d’orteils palliatives et chaussures adaptées pédicurie prescription personnalisée de cure thermale utilisation des traitements non pharmacologiques, adjuvants du traitement antalgique médicamenteux (thermothérapie et autres) kinésithérapie: maintien du capital mobilité et du capital musculaire en particulier des membres inférieurs pour la déambulation, conseils d’activités aérobies de faible intensité pour le maintien de l’endurance cardio-respiratoire ergothérapie + assistant social: aménagement de l’environnement assistant social: mise en invalidité e organisation des aides à domicile si personne vivant seule information sur l’existence d’association de patients encadrement psychologique si nécessaire

    58. PR 7324) selon l’atteinte A) mains et poignets B) coudes C) épaules D) pieds E) genou F) hanches G) rachis cervical H) atteinte temporo-mandibulaire

    59. PR 74 TRAITEMENTS CHIRURGICAUX 741 généralités 742 chirurgie des membres supérieurs 743 chirurgie des membres inférieurs 744 chirurgie du rachis cervical

    60. PR 741 généralités objectifs: préventif: éviter la destructio articulaire (synovectomie) réparatrice: si possible restaurer la fonction

    61. PR régles priorité aux membres inférieurs commencer les gestes chirurgicaux pour les membres inférieurs: de l’extrémité ders la racine du membre pour les membres supérieurs: de la racine vers l’extrémité (sauf priorité au coude) deux types de chirurgie le plus souvent utilisés synovectomie prothèse: hanches+++ ,genoux+++ ,épaules+ ,chevilles, coudes, pouces

    62. PR 742 chirurgie des membres supérieurs A) mains et poignets: 5 grands types de chirurgie synovectomie articulaire ou tendineuse chirurgie des ruptures tendineuses intervention de rééquilibration des parties molles arthrodèse arthroplastie

    63. PR objectifs de la chirurgie de la main surtout diminution des douleurs puis restauration de la fonction ensuite prévention des dégats ultérieurs (stabilisation temporaire+++) enfin seulement amélioration esthétique 2 principes: opérer une main après l’autre en attendant que la première ait récupéré suffisamment fonctionnellement pour envisager l’autre main ne jamais opérer en période de poussée

    64. PR poignet synovectomie + résection de la tête cubitale Sauvé-Kapandji: arthrodèse radiocubitale inférieure avec résection segmentaire d’un segment de l’épiphyse cubitale inférieure rupture tendineuse des extenseurs: transferts tendineux plutôt que sutures directes et greffes

    65. PR Atteinte MCP et/ou IPP synovectomie souvent associée à des gestes de réaxation-stabilisation au niveau articulaire et de réaxation des tendons extenseurs si lésion très évoluée: prothèse (Swanson, prothèse totale)

    66. PR B) épaule synovectomie prothèse si destruction C) coude synovectomie prothèse si destruction

    67. PR 743) chirurgie des membres inférieurs A) hanche prothèse +++ B) genoux: synovectomie au début ostéotomie de correction prothèse +++

    68. PR C) chevilles allongement du tendon d’Achille arthrodèse (+++) sous-astragalienne, astragalo-scaphoïdienne ou tibio-tarsienne prothèse sous-astragalienne D) pieds réalignement des MTP avec résection des têtes métatarsiennes, chirurgie de hallux valgus, arthropathies prothétiques (sujets âgés)

    69. PR 744) rachis cervical si luxation instable avec risque de compression médullaire: arthrodèse C1-C2

    70. PR 75) prise en charge psychologique et sociale +++ souvent soutien psychologique +++ PR et organismes sociaux Exonération du ticket modérateur (100%) information du patient +++ Association de patients +++ (ANDAR, AFP)

    71. PR 76 stratégie générale du traitement prise en charge multidisciplinaire médecin chirurgien kinésithérapeute ergothérapeute podologue infirmière assistante sociale

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