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Qu'est ce qu'une arthrite ?. . Fibromyalgie. Bursite. Syndrome de Sj
E N D
1. Anti-CCP et Polyarthrite Rhumatoïde
2. Qu’est ce qu’une arthrite ?
3. Prévalence et impact économique des pathologies rhumatologiques Plusieurs millions d’individus dans le monde sont atteints par ces pathologies
100 millions en Europe1; 70 millions d’adultes aux USA2
Plus répandues chez les femmes 1,2
La prévalence augmente avec l’âge1,2
Cause majeure du handicap1
Graves conséquences économiques
Soins médicaux, perte de journées de travail, réduction de la productivité et de la qualité de vie chiffrés à:
Plus de 200 milliard d’€ par an en Europe1
Plus de 124 milliard de $ par an aux USA2
4. La polyarthrite Rhumatoïde
5. La Polyarthrite Rhumatoïde (PR) Epidémiologie
La PR est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus fréquent
La prévalence de la PR est estimée entre 0,3 et 1,1 % de la population adulte dans les pays industrialisés(1)
En France le nombre de malades a été estimé entre 100 000 et 200 000 en 2001(2)
L’incidence de la PR varie selon l’âge et le sexe
6. La Polyarthrite Rhumatoïde
7. La Polyarthrite Rhumatoïde
Répercussions fonctionnelles, sociales et économiques majeures
Avant l’avènement des biothérapies, environ 50% des patients devaient cesser leur activité professionnelle au bout de 5 ans.
8. La Polyarthrite Rhumatoïde
Physiopathologie : 3 phases
Phase de déclenchement de la maladie :
Différents facteurs responsables de l’initiation de la PR : hormonaux, génétiques et environnementaux
Phase d’inflammation de la membrane synoviale :
L’activité cellulaire au sein de la synoviale (macrophages et lymphocytes T activés ) est responsable de la libération en excès de cytokines pro-inflammatoires notamment TNFalpha ,interleukines IL1 et IL6 à l’origine des lésions ostéocartilagineuses
Phase de destruction ostéo-articulaire Secondaire à la prolifération pseudotumorale et à l’action des cytokines (hyperactivité des ostéoclastes fortement influencée par le TNFalpha)
9. La Polyarthrite Rhumatoïde
10. Diagnostic de la PR
11. Diagnostic et classification de la Polyarthrite Rhumatoïde le diagnostic de la PR est avant tout clinique
Au début de la maladie il n’y a pas d’atteinte structurale
Selon les critères de l’ACR 4 critères sur 7 présents permettent d’établir le diagnostic de PR
Pour les critères de 1 à 4 une durée minimale de 6 semaines est exigée
12. Intérêt d’un diagnostic précoce de la PR La progression de la maladie s’accompagne d’une érosion articulaire, aboutissant à terme à la destruction de l’articulation.
L’instauration précoce du traitement permet de limiter le handicap fonctionnel et les répercussions socio-professionnelles
13. Une évolution radiographique inégale dans le temps Les lésions ostéo-cartilagineuses de la PR se constituent dès les premières années Messages-clés:
Il est aujourd’hui reconnu que le diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde est primordial. En effet, les lésions ostéo-articulaires se constituent dès les premières années de la maladie et leur évolution y est plus marquée qu’après plusieurs années d’évolution.
Le diagnostic précoce et la mise en place rapide de traitements efficaces pouvant influencer le cours évolutif de la maladie est aujourd’hui une stratégie thérapeutique dont l’intérêt est reconnu.
La prévention des destructions articulaires aide à préserver la fonction articulaire
La prise en charge précoce par un rhumatologue permet d’envisager un meilleur statut fonctionnel
Messages-clés:
Il est aujourd’hui reconnu que le diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde est primordial. En effet, les lésions ostéo-articulaires se constituent dès les premières années de la maladie et leur évolution y est plus marquée qu’après plusieurs années d’évolution.
Le diagnostic précoce et la mise en place rapide de traitements efficaces pouvant influencer le cours évolutif de la maladie est aujourd’hui une stratégie thérapeutique dont l’intérêt est reconnu.
La prévention des destructions articulaires aide à préserver la fonction articulaire
La prise en charge précoce par un rhumatologue permet d’envisager un meilleur statut fonctionnel
14. Lien entre progression radiographique et handicap fonctionnel Le handicap fonctionnel est corrélé à long terme avec l’évolution structurale
15. Diagnostic biologique de la PR
Vitesse de sédimentation (VS) élevée
Protéine C-réactive (CRP) élevée
Hémogramme : anémie inflammatoire
thrombocytose réactionnelle
16. Diagnostic biologique de la PR
Facteur Rhumatoïde (FR)
Bonne sensibilité : présent chez environ 80% des PR avérées évoluant depuis 2 ans
Absent dans près de la moitié des cas à un stade précoce ou en phase de rémission
25 à 40% des PR restent séronégatives pour le FR
Cependant …manque de spécificité
Le FR est positif chez 10 à 15% des individus sains
Le FR est présent lors d’autres maladies auto-immunes, infectieuses et hémopathies malignes
17. Les Anti-CCP : historique En 1964 mise en évidence du « facteur anti-périnucléaire » par IF sur des cellules de muqueuse buccale de patients avec PR
En 1979, mise en évidence d’AC appelés AC anti-kératine dans du sérum de patients avec PR
En 1998, découverte de la cible des 2 précédents AC : la filagrineEn 1964 mise en évidence du « facteur anti-périnucléaire » par IF sur des cellules de muqueuse buccale de patients avec PR
En 1979, mise en évidence d’AC appelés AC anti-kératine dans du sérum de patients avec PR
En 1998, découverte de la cible des 2 précédents AC : la filagrine
18. Diagnostic biologique de la PR Les Anti-CCP (anticorps antipeptides cycliques citrullinés) sont des auto-anticorps produits dans l’articulation au sein de la synoviale inflammatoire .
Ces Ac reconnaissent des épitopes citrullinés qui apparaissent sur diverses protéines ( filagrine , fibrine, vimentine..) du tissu synovial par suite de la transformation de leurs résidus arginyl en résidus citrullyl.
Cette citrullination ou déimination de protéines est une modification post-traductionnelle catalysée par une famille d’enzymes les peptidyl-arginine déiminases (PAD) It has been known for a while that proteins containing citrulline were very specific for RA. However it was only in the last 7-8 years when it was recognised that APF, AKA and AFA antibodies were directed to the same antigen (modified citrulline). Anti-Sa is another example of a modified citrullinated peptide.
It has been known for a while that proteins containing citrulline were very specific for RA. However it was only in the last 7-8 years when it was recognised that APF, AKA and AFA antibodies were directed to the same antigen (modified citrulline). Anti-Sa is another example of a modified citrullinated peptide.
19. Les Anti-CCP Les macrophages et granulocytes contiennent de la peptidylarginine déiminase (PAD). La PAD intracytosolique est inactive car Ca2+ est trop bas. Quand ces cellules meurent, le Ca2+ entre et active la PAD qui va citrulliner des protéines intracellulaires telles que la vimentine ou les histones. Ces protéines citrullinées peuvent sortir de la cellule et être exposées au système immunitaire et donner lieu à la production d’anticorps.Les macrophages et granulocytes contiennent de la peptidylarginine déiminase (PAD). La PAD intracytosolique est inactive car Ca2+ est trop bas. Quand ces cellules meurent, le Ca2+ entre et active la PAD qui va citrulliner des protéines intracellulaires telles que la vimentine ou les histones. Ces protéines citrullinées peuvent sortir de la cellule et être exposées au système immunitaire et donner lieu à la production d’anticorps.
20. Valeur diagnostique des anti -CCP Les test anti CCP2 ont une plus grande sensibilité que les anti CCP1
Les 2 tests ont une spécificité très élevée et comparable
Leur sensibilité est proche de celle du FR
21. Le test Anti-CCP est sensible et très spécifique de la PR
22. Les Anti-CCP : facteur prédictif de PR en phase préclinique
23. Les Anti-CCP : un facteur prédictif de PR
24. Valeur prédictive des Anti CCP pour une PR débutante L’intérêt essentiel des anti CCP est leur présence à un stade précoce de la maladie
Leur détection permet d’instaurer au plus vite un traitement efficace pour bloquer l’évolution de la maladie
Les résultats de 3 études ont permis de déterminer la valeur prédictive positive (VPP) ainsi que la valeur prédictive négative(VPN) devant toute polyarthrite débutante ou oligoarthrite
25. Valeur pronostique des tests biologiques Le Facteur rhumatoïde
Constitue un facteur de mauvais pronostic prédisposant à l’apparition d’une PR destructrice (prédictif de lésions radiographiques) (1)
Les Anti CCP
De nombreuses études ont montré la corrélation entre la présence d’anti - CCP et l’activité clinique et la sévérité des lésions osseuses (2)(3)
Leur présence à un stade précoce est associée de façon significative à l’apparition ultérieure de lésions radiologiques (4)
26. En conclusion les Anti - CCP … Les études cliniques ont démontré l’excellente valeur diagnostique du fait d’une sensibilité équivalente au FR et d’une meilleure spécificité
Leur recherche dès l’apparition des premiers symptômes permet d’évoquer précocément le diagnostic de PR
Leur positivité simultanée avec celle du FR signe de façon quasi certaine le diagnostic de PR
Leur taux élevé associé au FR est de mauvais pronostic : corrélés à l’évolution structurale de la PR
La présence précoce à un titre élevé constitue un bon marqueur prédictif de l’évolutivité et de la sévérité de la PR sur le plan structural
27. Prise en charge de la PR
28. Recommandations de l’ HAS pour la prise en charge initiale de la Polyarthrite Rhumatoïde
29. Prise en charge de la PR Suivi nécessaire par un rhumatologue dès l’apparition des premiers symptômes
Le choix et l’adaptation des traitements nécessitent une évaluation de l’activité de la maladie
L’activité de la maladie est évaluée grâce à un score d’activité : le DAS 28 (Disease activity score) calculé à partir de l’examen de 28 articulations
La valeur de cet indice constitue un guide de pratique clinique
Le DAS 28 permet de classer la maladie selon son actvité
DAS >5,1 ? Très active
3,2 < DAS ? 5,1 ? Moyennement active
2,6 ? DAS ? 3,2 ? Peu active
DAS < 2,6 ? En rémission
30. Recommandations pour le suivi clinique et biologique de la PR Eléments nécessaires au calcul du DAS ou du SDAI (simplified disease activity score)
- nombre d’articulations douloureuses (NAD)
- nombre d’articulations gonflées (NAG)
- évaluation globale de l’activité de la maladie par le patient
- vitesse de sédimentation ou protéine C réactive
Autres éléments à prendre en compte
- manifestations extra – articulaires
- durée du dérouillage matinal
- existence de réveils nocturnes
31. Principes thérapeutiques dans la PR Les traitements médicamenteux
1- les traitements symptomatiques : action antalgique et anti-inflammatoire
2- les traitements de fond :
visent à stopper l’évolution de la maladie et à prévenir le retentissement fonctionnel
Un recours précoce au traitement de fond est justifié par son impact favorable sur l’évolution structurale
Les traitements locaux
Les traitements médico-chirurgicaux
Les traitements physiques (kinésithérapie, ergothérapie, appareillage ) pour un maximum d’autonomie du patient dans son milieu familial et socio-professionnel
32. Principes thérapeutiques dans la PR
33. CONCLUSION L’enjeu majeur de la prise en charge de la PR est de pouvoir limiter voire stopper l’évolution de la maladie
Les Anti – CCP de par leur sensibilité et leur forte spécificité contribuent à un diagnostic précoce de la PR
Un diagnostic précoce permet l’instauration d’un traitement approprié pendant la fenêtre d’opportunité