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Membres du Jury : Balpe Jean-Pierre (Professeur - Paris 8)

Université Toulouse le Mirail. Faculté des lettres et sciences humaines. Thèse présentée et soutenue publiquement par : - Ertzscheid Olivier. Sous la direction de : - Gaudard François-Charles - Link-Pezet Jo. Les enjeux cognitifs et stylistiques de l ’organisation hypertextuelle.

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Presentation Transcript


  1. Université Toulouse le Mirail. Faculté des lettres et sciences humaines. Thèse présentée et soutenue publiquement par : - Ertzscheid Olivier Sous la direction de : - Gaudard François-Charles - Link-Pezet Jo Les enjeux cognitifs et stylistiques de l ’organisation hypertextuelle. • Membres du Jury : • Balpe Jean-Pierre (Professeur - Paris 8) • - Ballabriga Michel (Professeur - Toulouse) • - Boure Robert (Professeur - Toulouse 3) • - Rastier François (Directeur de Recherche - INaLF - CNRS) Toulouse, le Vendredi 27 Septembre 2002.

  2. Le Lieu, Le Lien, Le Livre. Les enjeux cognitifs et stylistiques de l ’organisation hypertextuelle. L ’hypertexte : « Vrai » domaine de recherche ou « simple » carrefour de problématiques ?

  3. Glossaire • Hypertexte. • L’hypertexte est ce qui reste de l’édifice du sens, une fois la pierre du texte ôtée. Parmi les (nombreuses) définitions présentées et discutées dans ce travail, celle dont nous nous rapprochons le plus est celle le définissant comme « la science des relations et de la gestion de ces relations. » (Isakowitz, Stohr, Balasubramanian) • Hypertextualité. • L’hypertextualité est un principe d’organisation dont l’interactivité est le mode principal et la condition première. • Organisation. • Selon Edgar Morin (la méthode), l’organisation désigne la « propriété d’un système capable à la fois de maintenir et de se maintenir, de relier et de se relier, de produire et de se produire. » • Organisation hypertextuelle. • L’organisation hypertextuelle est ce qui permet de rendre compte de la nature rhizomatique de toute forme d’intelligence collective. Elle entretient, par bien des points, un rapport privilégié avec la notion de mémoire collective, cette dernière n’ayant de sens (en termes d’accès comme d’organisation) que si elle dispose de fonctions hypertextuelles (les liens).

  4. (hyper)Cursus • DEA Littérature française, antique et comparée (Toulouse - 1996) • DESS Informatique documentaire (Besançon - 1997) • Doctorat « double sceau » • InfoCom • Sciences du langage • Toulouse 2002

  5. (mini)-CV • Avant : • Missions de valorisation de la recherche (stage DESS) • « guide des laboratoires en recherche de Midi-Pyrénées » Commande Conseil Régional • Chargé d ’étude société TRIVIUM (Paris) : • logiciels de gestion des connaissances (Lévy, Authier, Serres) ==> « arbres de connaissances » • Maintenant • Direction des études Mastère « Intelligence économique » • Chargé de mission / Contrat recherche (SDB / SICD) • Déploiement national de la plateforme FoRSIC

  6. [quelques] Centres d ’intérêts [Recherche] • Littérature • informatique et mathématique • textes à contrainte • structures énonciatives (Beckett, DEA …) • écritures scéniques : texte = « dispositif » ? • Statut du lecteur / parcours interprétatifs … • Inter[hyper]Textualité • Critique génétique • InfoCom • Usages de l ’information • Information retrieval • Cartographies d ’information • Gestion de l ’information • Ingénierie et Gestion des connaissances • transmission et accès au(x) savoir(s) • travail coopératif • logiques interpersonnelles de coopération d ’échange • Informatique • Langages de publication web (HTML, XHTML, XML, Xlink …) • typologie des liens • Web sémantique et ontologies (langages formels de description) • ergonomie et IHM

  7. [quelques] curiosités [intellectuelles] • Théorie du Chaos • Théorie des catastrophe (Thom) • Fractales « se dit d’une figure géométrique ou d’un objet naturel qui combine les caractéristiques que voici : ses parties ont la même forme ou structure que le tout (…) à une échelle différente. » • L’un des axes de ce travail est de démontrer en quoi toute organisation hypertextuelle est nécessairement de nature fractale. • Topologie : branche des mathématiques désignée comme la « structure destinée à formaliser et à généraliser les notions intuitives de borné, d’ouvert, de continu, de frontière, pour un ensemble de points. Elle étudie les ensembles munis d’une telle structure. » Selon Gleick elle est « la géométrie des surfaces élastiques (…) et demande : si vous ignorez les mesures, que pouvez-vous dire sur la structure globale ? »  or mesurer le web est délicat … (nœud papillon …) • Ce travail montre en quoi l’organisation hypertextuelle dispose de propriétés topologiques marquées • Transition de percolation (Physique) • “ Considérons un ensemble d’îles, et supposons que le niveau de l’océan baisse progressivement. (…) Peu à peu les différentes îles grandissent et certaines se relient entre elles. Un voyageur qui ne marche que sur la terre ferme est, au début, confiné dans une île. Toutefois cette île, lorsque le niveau océanique baisse, devient, le plus souvent, connectée à de nombreuses autres ; le domaine d’excursion de notre voyageur augmente. Finalement, lorsque le niveau océanique atteint une certaine valeur critique, le voyageur peut s’éloigner arbitrairement loin de son point de départ : il est maintenant sur un continent, qui porte encore de nombreux lacs, mais qui est connecté : on peut aller d’un point à l’autre du continent sans jamais traverser un bras de mer. La transition que nous venons de décrire, entre un archipel d’îles déconnectées et un système où certaines des îles se sont soudées pour former un continent, est appelée transition de percolation. ” [Gennes 00 p.58] • Dans le cadre de l’organisation hypertextuelle du réseau Internet, le niveau de “ l’océan ” informationnel, au contraire du niveau océanique pris comme exemple, augmente constamment et de manière exponentielle. L’objectif et l’intérêt d’une typologie des hyperliens est de maintenir en “ émergence ” un nombre suffisant de connections pouvant rendre compte de l’unicité “ continentale ” des entités ainsi déployées. • Vertus métaphoriques seulement !!

  8. Question de « titre » • Titre affiché : • enjeux cognitifs (InfoCom) et stylistiques (Litt & sc. lang) de l ’organisation hypertextuelle • Stylistique.« La stylistique hérite de la rhétorique une description des moyens expressifs [que l’on pourra appeler « stylistiques »] susceptibles d’être formés par la langue (la théorie des figures) et des règles de sélection et d’utilisation de ces figures en fonction de types de discours (la théorie des genres). » [Gaudard 91 p.8] Quand nous parlons des « enjeux stylistiques » de l’organisation hypertextuelle, il ne s’agit pas d’entrer dans les différents courants qui constituent la stylistique, mais de l’envisager comme la discipline qui tente d’établir les modalités et les motivations permettant de passer d’une représentation interne du sens à une forme de surface correspondante qui est celle du texte (de l’hypertexte) étudié. • [sous-]Titre programmatique • pour une pragmatique de la connaissance • vers une écologie cognitive • Ecologie cognitive. référence à l’écologie de l’esprit dont parle Bateson. Elle a simultanément à voir avec l’intelligence collective qui se donne à lire au travers de l’organisation hypertextuelle de la connaissance, avec les mémoires individuelles, documentaires et collectives qu’elle réagence autour de modalités et de styles cognitifs parfois inédits et souvent renouvelés, ainsi qu’avec les nouveaux agencements collectifs d’énonciation qui mettent en œuvre et disposent de ces mémoires et de ces caractéristiques cognitives. • Si nous parlons d’une « nouvelle » écologie cognitive c’est parce que l’organisation hypertextuelle, par la nature des éléments qu’elle met en rapport, par l’angle sous lequel ces éléments peuvent être pensés et perçus, et par la topologie particulière qui y prévaut, opère un renouvellement important des aspects sociaux et cognitifs de la communication, dans leurs déclinaisons individuelles aussi bien que collectives.

  9. Question « d’approche » • Dominante : Epistémologique. • « Réflexion critique sur la connaissance, notamment sur la science, ses conditions de possibilité et de développement, ses principes et ses règles de méthode, ses limites. » (source : http://www.mcxapc.org/lexique). • Approches plus « ponctuelles » • Empirique (recherche action) : description d’un dispositif de gestion des connaissances « FoRSIC » autour d’un collectif humain permettant de travailler sur la (difficile) mise en place d’une mémoire collective et les processus d’échange et de liens attenants • Techniciste : études systématique des hyperliens • Hypothèse validée : • org. Hyp est de nature fractale • La plus petite unité pertinente pour l’analyse : ancres hypertextuelles. • Quel Corpus ? • « Primo-hypertextes » essentiellement (classiques) • Afternoon (Joyce 1987), Victory Garden et Hegirascope (Moulthrop), Uncle Buddy’s phantom house (Mc Daid 1992) + quelques autres (Présnetés en annexe du travail) • Pourquoi ce choix alors que la cyber-littérature fait florès ?? • Outils Storyspace.

  10. Problématique • L’hypertexte naît à la croisée de deux siècles • Dans la première moitié du 20ème siècle : Otlet / Bush : un moyen de répondre à la question de l’accès aux savoirs dans une perspective essentiellement individuelle. • Dans la première moitié du 21ème siècle : pose dès lors le problème amont de l’organisation possible de cette connaissance, pour faciliter non seulement son accès et son repérage, mais également et surtout, maintenir et augmenter la possibilité de constituer une connaissance mondiale, à l’échelle de l’humanité. • l’hypertexte N’EST PAS un épiphénomène de nature informatique assimilable ou réductible à l’une des sphères de la réalité qui l’emploie. • Qu’il s’agisse de la science de l’information (Otlet, GED) – ou des pratiques littéraires dans leur ensemble –Oulipo, hyperfictions contemporaines – l’hypertexte est un mode d’organisation des discours et des pratiques radicalement nouveau. • L’hypertexte CONDITIONNE ET TRANSFORME de facto l’ensemble de nos rapports à la connaissance. • Naissance de nouvelles formes d’organisation (sociales, interpersonnelles, théoriques, philosophiques …) • Qui changent constamment de niveau d’échelle, s’agrégeant et se développant de manière rhizomatique, • Qui mettent en place une nouvelle écologie cognitive que le discours critique se doit d’investir. Il ne pourra le faire que s’il parvient à isoler les quelques invariants capables d’en rendre compte. • Voilà bien tout à la fois « l’enjeu » de ce travail et « les enjeux cognitifs et stylistiques de l’organisation hypertextuelle », à savoir « (...) la recherche de lois insubstantielles de la naissance de formes adaptatives par un jeu relationnel entre éléments. » [Winkin 88 p.93]

  11. Organisation • Questionnement initial : déterminer la nature profonde de l’organisation hypertextuelle • Les trois questions auxquelles, selon [Lévy 90 p.209], devrait pouvoir répondre une écologie cognitive serviront de fil conducteur à l’exposé de la problématique détaillée de chacun d’eux : • « Quel est le mode de constitution de cet hypertexte (l’ensemble des messages et des représentations circulant dans une société) ? • Quelle est la topologie des réseaux où circulent les messages ? • Quels types d’opérations produisent, transforment et transportent les discours et les images ? »

  12. « Quel est le mode de constitution de cet hypertexte ? » [Livre] • héritage culturel, sémiotique et anthropologique clair : celui du livre. • mieux comprendre passage de modes d’organisation de nature linéaire (séquentielle)  hiérarchiques (tabulaires)  l’hypertexte : structures et modèles arborescents et rhizomatiques. • Analyse des hypertextes littéraires : • nature nouvelle de l’énonciation • réalité couverte par le terme de « littérature informatique ». • notion de forme, de « pattern » (modèle / Bernstein) plutôt que « genre ». • Corréler et croiser ces trois vues arborescentes • Aurons alors montré que • l’hypertexte dispose bien de modes de constitution spécifiques • Il dispose d’invariants • Ex : tel type de discours se déploiera préférentiellement autour de certains types de structures énonciatives, la conjonction des deux permettant d’identifier, par différenciation, une forme particulière d’hypertexte et de statuer sur son origine en la rattachant à un contexte de production issu de l’une des « branches » de la littérature informatique. (exemple repris et détaillé plus tard)

  13. Quels types d’opérations produisent, transforment et transportent les discours et les images ? [Lien] • une fois « réglée » la question de l’héritage de formes anciennes • entrer dans le cœur et le cours du discours pour comprendre quels en sont les mécanismes de production, de transformation et de circulation • C’est le Lien qui « produit, transforme et transporte » chaque élément de discours. C’est l’étude systématique de l’ensemble des possibles permettant de lier entre elles deux ou plusieurs unités d’information qui permettra de proposer des solutions (informatiques, théoriques ou « idéales ») pour optimiser les processus de navigation en atténuant les effets de désorientation et de surcharge cognitive. • typologie à ce jour inédite des liens hypertextuels prenant en compte les nœuds d’information et les processus de liaison (ancres) • établir des correspondances avec des propriétés individuelles ou collectives et d’autres liées au contexte, et ce pour chaque type de relation décrite. ? ? ?

  14. Quelle est la topologie [ Lieu ] des réseaux où circulent les messages ? • en quoi cette topologie inaugure – par les modes d’accès et de constitution de la connaissance qu’elle représente – l’affirmation d’un nouveau type de lien social, qu’il faut pour le saisir, analyser en terme de Lieu. • Comprendre de quelle manière et selon quelles règles chaque individu (ou chaque communauté d’individus) par son positionnement, fait le choix de s’exprimer ou de se taire, de prendre part ou d’observer … • L’enjeu de notre troisième et dernier chapitre sera donc de montrer : • Comment, au vu des invariants dégagés dans notre première partie, se mettent en place de nouveaux modes d’accès à la connaissance (fantasme de la bibliothèque universelle) et quelle est alors la place, le lieu du texte supportant cette connaissance ? • Comment, au vu des invariants dégagés dans notre seconde partie, se mettent en place de nouveaux modes d’organisation de la connaissance (« ontologies  », web sémantique …) ? • Comment enfin, si l’ensemble de ces vues, de ces principes et de ces invariants peut être représenté en un même dispositif, est-il alors permis de faire une série de propositions pour la mise en place d’une pragmatique de la connaissance, à une échelle donnée (dispositif de mutualisation FoRSIC) • en s’interrogeant sur l’ensemble des conditions de sa mise en œuvre, à l’échelle cette fois du « cyberespace », c’est à dire, in fine, sur une nouvelle forme d’écologie cognitive ?

  15. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion • Introduction. • Organisation hypertextuelle / Hypertexte • Enjeux et hypothèses. Organisation hypertextuelle • Premier volet : l ’hypertexte et l ’héritage du livre. (1) • Enonciation • Hypergenres 1 • Second volet : l ’hypertexte comme dispositif. (2) • Liens. • Fractales • Navigation. 2. Liens 3 • Troisième volet : « clés » topologiques de l ’organisation hypertextuelle. (3) • Topologie • Projet FoRSIC • Pragmatique de la connaissance Ecologie cognitive • Conclusion : vers une écologie cognitive. 2/24 Sommaire.

  16. Notion polysémique Paradigme émergent Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Nature associative texte support processus réseau Organisation hypertextuelle 3/24 De l ’hypertexte à l ’organisation hypertextuelle. Hypertexte

  17. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Organisation hypertextuelle Sciences de l ’information et de la communication Littérature Pratiques Archivistique Recherche documentaire Indexation Analyse du discours Ingénierie éducative Travail coopératif Théorie de l ’information Cybernétique Sciences cognitives linguistique Philosophie du langage Postures théoriques 4/24 Une organisation transdisciplinaire.

  18. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Recherche de principes organisateurs (invariants) capables : • de fonctionner indépendamment d ’un type d ’organisation donnée • de rendre compte de tout type d ’organisation Enjeux : • croiser approche empirique et discours épistémologique 5/24 Les enjeux de l ’organisation hypertextuelle. Domaine du complexe : • Processus de connexion innombrables • Réagencement constant Le Lieu Le Lien Le Livre

  19. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Rapport individuel Homme Connaissance 6/24 Individus et connaissance. • Organisation hypertextuelle : • des textes (informations, documents), • et in fine de la connaissance. Approche cumulative encyclopédisme

  20. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Littérature, Sciences du langage Sciences de l ’information et de la communication Interdisciplinarité nécessaire 7/24 Hypothèses. • Organisation hypertextuelle : • Hypothèse 1 : n ’est pas un épiphénomène. • Possibilité d ’isoler des invariants • Hypothèse 2 : permet la naissance de nouvelles formes d ’organisation. • Possibilité de les caractériser à l ’aide des invariants précédents • Comprendre : • comment s ’est constituée l ’organisation hypertextuelle ? • [livre] • comment elle se déploie ? • [liens] • dans quel espace est-elle opérante ? • [lieu]

  21. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion révolution Volumen Codex (hyperlivre) révélation Numérique (hypertextes) Non linéarité Combinatoire ... Texte / Discours Discours / Dispositif Spécificités hypertextuelles ? 8/24 Du volumen à l ’hypertexte.

  22. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Ingénierie auctoriale 9/24 Auteur(s) et autorité.

  23. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Session écriture Session lecture Temporalité de type « session » 10/24 Lecteurs et lectures.

  24. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Mémoires individuelles collectives Activités mnésiques associatives Activités mnésiques causales 11/24 Agencements collectifs d ’énonciation & nouvelles organisations mémorielles.

  25. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Discours (temps) Dispositif (topographie, mouvement) 12/24 Modèles hypertextuels. Généricité « ondulatoire » - Points d ’amorçage - Logique de l ’épuisement - Accès au dispositif - Adressage d ’un discours

  26. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Auteur Navigation Lien Point focal ? Dispositif Lecteur 13/24 Le lien et ses usages.

  27. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion 14/24 Définir l’organisation hypertextuelle. Lien organisation complexité Réseau Hypertexte Rhizome Agencements collectifs d ’énonciation Mémoire collective Intelligence collective Organisation hypertextuelle = rhizome (ACE + mémoire collective)

  28. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion - Réseau Réseau lien Nœud-source (NS) Nœud-cible (NC) Lien hypertexte (L) Ancre NC identifiant + NC NS NS NC L L NS NC L 15/24 Organisation fractale. Nouvelles structures à chaque variation du niveau d ’échelle. Macro (Internet) site e-critures Echelle fractale <A HREF=« http://e-criture.org/index.html » NAME=« identifiant »> site e-critures </A> Micro (ancres)

  29. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Unité signifiante Unité instituante Contexte 1 Contexte 2 Unité émergente Contexte n Unité « transcendante » 16/24 Difficultés d’une typologie des liens. « On dit qu ’à force d ’ascèse certains bouddhistes parviennent à voir tout un paysage dans une fève. » Nœud cible Nœud source ancre

  30. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Lien = bifurcation Lien = multifurcation 17/24 Etat de l ’art et attentes. • Attentes. • Combler un manque • isoler des invariants • optimiser la création de liens • interfaces adaptées • faciliter les procédures • recherche d ’information • écriture hypertextuelle • limiter problèmes afférents • questionner et rendre opératoire l ’adéquation entre un tout et ses parties • Problèmes. • peu de résistance aux variations quantitatives • contradictions, approximations • ne déterminent « que » des variables

  31. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion 18/24 Résultats. • 41 propriétés (fonctions) invariantes • valables pour toute organisation hypertextuelle • indépendantes d ’un champ, d ’un contexte, d ’un système, d ’une application • rendant compte de l ’ensemble des usages (point focal) • périodicité • résistance • propriétés collectives (hiérarchies, hétérarchies) • figures rhétoriques • statique ==> dynamique (nécessite une activation) • cette activation est une session dans la session

  32. Randall Trigg

  33. BARON Cleary & Bareiss De Rose (89) Rao and Turoff, 1990 Critères sémantiques (Sémantique conversationnelle) (modèle de l’intelligence de Guilford) Critères sémantiques et structurels

  34. PARUNAK Thistlewaite 1997 Thuring et al. Critères sémantiques et structurels Critères sémantiques (grammaire textuelle)

  35. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion 19/24 Invariants & typologie des hypertextes.

  36. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Invariants & stratégies de navigation. 20/24

  37. Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion Système autopoïétique Enonciation Hypertextes Modèles Ancres Organisation hypertextuelle Littérature informatique Topo-graphies instables Meilleure carte possible ? Typologie et topologie. 21/24 Paramètres typologiques locaux Propriétés topologiques globales

  38. Territoire discours Littérature hypertextuelle Sciences de l ’information carte dispositif Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion 22/24 Pour des cartographies de discours. Organisation hypertextuelle ... … des textes (nature) … de la connaissance (fonction)

  39. FoRSIC • Gestion des savoirs d’un collectif de formateurs. Une organisation hypertextuelle • chaque « élément » • représenté en relation avec un ou plusieurs autres. • produit une différence « mesurable » à l ’échelle de la transformation visible de la représentation • chaque différence • est source de connaissance (Bateson) • chaque connaissance • transforme la (les) représentation(s) • du collectif impliqué sur tout ou partie des « éléments » le composant Ontologies • Produire, faire circuler et organiser la connaissance. • Garantir des usages dynamiques, évolutifs et synchrones • ontologies « croisées » (outil auteur) • versioning • liens adaptatifs Introduction Le livre / Section A / Section B / Section C Le lien / Section A / Section B / Section C Le lieu / Section A / Section B / Section C Conclusion 23/24 Le projet FoRSIC.(FOrmation et Recherche en Sciences de l ’Information & de la Communication) Indexation (compétences) Indexicalité (connaissances) Vers une pragmatique de la connaissance

  40. Introduction Le livre Le lien Le lieu Conclusion 24/24 Conclusion : vers une écologie cognitive. Interdisciplinarité Transdisciplinarité • « L ’hypertexte est ce qui reste de l ’édifice du sens une fois la pierre du texte ôtée. » Modèles (ontologies) Espaces (topologies) Parcours (interprétatifs) Traces (liens) Archive Usages « L ’insurrection des molécules. L ’intérieur d ’une pierre un millionième de seconde avant qu’elle ne se désagrège. C ’est ça, la littérature » Samuel Beckett. L ’intérieur d ’une pierre un millionième de seconde avant qu’elle ne s ’agrège.

  41. Conclusion(s) • L ’hypertexte : « Vrai » domaine de recherche ou « simple » carrefour de problématiques ? • « Vrai » domaine de recherche. • Transdisciplinarité intrinsèque • « Quel est le mode de constitution de cet hypertexte (l’ensemble des messages et des représentations circulant dans une société) ? • Avons essayé de montrer à partir de quel héritage épistémologique et selon quelles modalités • Quels types d’opérations produisent, transforment et transportent les discours et les images ? » • Avons détaillé les mécanismes de liaison qui autorisent cet ensemble de processus et décrit comment ils pouvaient être optimisés • Quelle est la topologie des réseaux où circulent les messages ? • Partie un peu amputée dans le cadre de cet exposé mais la thèse comporte une partie importante sur la description d’une « Topologie récursive : nouvelle discipline mathématique dont l’objet est la construction d’espaces topologiques à partir d’une configuration informationnelle. »  Arbres de connaissances  meilleur solution pour représenter les cartographies de discours évoquées. • Une autre partie concerne les moyens de mettre en place (à la place du paradigme de la bibliothèque numérique) une archive topologique au sens ou Foucault définit le terme d’archive. « C’est en un mot, l’analyse des conditions historiques [et technologiques] qui rendent compte de ce qu’on dit ou de ce qu’on rejette, ou de ce qu’on transforme dans la masse des choses dites. »

  42. Conclusion(s) • Topologie du parcours suivi dans ce travail • Si l’organisation hypertextuelle peut être à l’origine d’une pragmatique de la connaissance : • cette dernière doit être pensée dans un cadre plus large, celui d’une écologie cognitive du cyberespace, mobilisant trois types d’agencements : • collectifs d’énonciation (logosphère), • machiniques (mécanosphère) • et de lieux (toposphère) • chacun d’entre eux pouvant être considéré comme la réponse hypertextuelle aux questions posées par Lévy

  43.  Une phrase … une thèse  • « (…) l’idée de décrire ces dispersions elles-mêmes ; de chercher si, entre ces éléments qui, à coup sûr, ne s’organisent pas comme un édifice progressivement déductif, ni comme un livre démesuré qui s’écrirait peu à peu à travers le temps, ni comme l’œuvre d’un sujet collectif, on ne peut pas repérer un régularité : un ordre dans leur apparition successive, des corrélations dans leur simultanéité, des positions assignables dans un espace commun, un fonctionnement réciproque, des transformations liées et hiérarchisées. Une telle analyse n’essaierait pas d’isoler, pour en décrire la structure interne, des îlots de cohérence ; elle ne se donnerait pas pour tâche de soupçonner et de porter en pleine lumière des conflits latents ; elle étudierait des formes de répartition. Ou encore : au lieu de reconstituer des chaînes d’inférence (comme on le fait souvent dans l’histoire des sciences ou de la philosophie), au lieu d’établir des tables de différences (comme le font les linguistes), elle DÉCRIRAIT DES SYSTÈMES DE DISPERSION.» [Foucault 69 p.52]

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