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L’urgence cardiaque. Introduction L’arrêt cardiaque : -Les causes -Les conséquences -La conduite à tenir -Les mesures de prévention Autres urgences cardiaques Conclusion. Introduction. Le cœur est un organe musculaire creux en forme de poire situé entre les poumons.
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Introduction L’arrêt cardiaque : -Les causes -Les conséquences -La conduite à tenir -Les mesures de prévention Autres urgences cardiaques Conclusion
Introduction Le cœur est un organe musculaire creux en forme de poire situé entre les poumons. Il assure la circulation du sang dans l’organisme et apporte oxygène et nutriments aux cellules et aux organes (cerveau, poumons, etc.). Cette circulation est indispensable à la vie et l’arrêt cardiaque entraine donc la mort à brève échéance car le corps tout entier se voir privé d’oxygène. Données épidémiologiques : -50 000 personnes meurent d’arrêt cardiaque chaque année en France -Sans prise en charge : 90% des arrêts cardiaques sont fatals -Seulement 20% des témoins d’arrêt cardiaque entreprennent des gestes de réanimation -Le taux de survie est de 2 à 3% en France : il est 4 à 5 fois plus élevé dans les pays où les lieux publics sont équipés en DAE (Norvège, Finlande…)
Les causes Dans 8 cas sur 10, l’ACR est secondaire à une arythmie ventriculaire (troubles du rythme cardiaque). Il peut également être secondaire à d’autres maladies cardiaques: -cardiopathies ischémiques (infarctus du myocarde…) -embolies pulmonaires massives -troubles métaboliques (hyper ou hypokaliémie)
L’arrêt cardiaque peut avoir d’autres causes comme : -traumatismes importants (accident de la voie publique…) -hémorragie -prise de toxiques -noyade -obstruction grave des voies aériennes -électrisation ; etc. L’arrêt cardiaque peut être consécutif à un problème cardiaque entrainant par la suite un arrêt de la respiration. De la même manière, il peut être du à une défaillance de la respiration et entrainer l’arrêt du cœur. Selon ce schéma, l’action peut être modifiée (cf massage cardiaque de l’enfant)
Les conséquences L’arrêt cardiaque correspond à un arrêt du fonctionnement du cœur, privant l’organisme de la circulation sanguine, ainsi qu’un arrêt de l’appareil respiratoire, empêchant l’oxygénation du sang. A très court terme, par hypoxie, les organes nobles (notamment le cerveau) sont menacés de mort.
La conduite à tenir Reconnaitre l’ACR Une personne en Arrêt Cardio-Respiratoire va présenter les signes suivant : -Perte de conscience : pas de réponses aux stimulations -Aucune respiration perceptible -Aucun pouls n’est senti -Le patient peut présenter une mydriase bilatérale qui est conséquence de lésions cérébrales
Alerter ou faire alerter Appeler sans tarder le SAMU Centre 15 ou, si vous vous trouvez dans un service de soins, faire appeler le médecin en urgence.
Réaliser les gestes d’urgence -Compressions thoraciques (x30) -Insufflation au BAVU à 15 L/min d’O² (x2) ou bouche-à-bouche (x2) -Alterner les cycles -Assurer une défibrillation (Défibrillateur Automatisé Externe) En service : -Amener ou faire amener le chariot d’urgence dans la chambre -Veiller à avoir tout le matériel nécessaire à disposition (Embut…) -Effectuer les gestes de secours enseignés à l’AFGSU (niveau 2) -Assister le médecin et réaliser les prescriptions « orales » comme les injections d’atropine…
Eviter les rechutes -Rechercher la cause de l’arrêt cardiaque et, si besoin, faire dépister les autres membres de sa famille et adapter une surveillance régulière. -Règles hygiéno-diététiques : arrêt du tabac, éviter l’alcool, alimentation équilibrée, activité physique régulière et adaptée si possible (selon avis du cardiologue)
-Contrôles réguliers chez un cardiologue : diagnostic le plus tôt possible une éventuelle récidive ou d’autres problèmes cardiaques -Observance des traitements : surtout pour lutter contre les facteurs de risque (diabète, obésité, cholestérol, hypertension artérielle…) -Possible implantation d’un DAI (Défibrillateur Automatisé Implantable) peut être l’une des solutions les plus efficaces pour prévenir la rechute
Les autres urgences cardiaques L’infarctus du myocarde : nécrose d’une zone plus ou moins étendues du cœur, conséquence d’une hypoxie prolongée généralement due à un thrombus obstruant les coronaires et empêchant la vascularisation correcte du myocarde. L’Œdème Aigu du Poumon (OAP) : complication de l’insuffisance cardiaque gauche traduisant une « inondation » des alvéoles pulmonaires. Il se manifeste par une dyspnée et des râles crépitant bilatéraux se sentant à l’auscultation.
Embolie Pulmonaire (EP) : obstruction brutale d’une artère pulmonaire ou de ses branches par un caillot sanguin (provenant habituellement d’une thrombose des membres inférieurs). Elle peut se manifester par des douleurs thoraciques, une sensation de « mort imminente », une dyspnée, une défaillance ventriculaire droite et parfois la mort subite. Le Bloc Auriculo-Ventriculaire Complet (BAV III) : trouble de la conduction des influx cardiaques entre oreillettes et ventricules nécessitant la mise en place d’un stimulateur cardiaque. Cela se manifeste par un blocage des ondes P et des complexes Q.R.S. larges, indépendants de l’activité auriculaire. Le BAV est souvent asymptomatique mais il peut se traduire par une grave insuffisance cardiaque.
Conclusion On peut conclure en disant que l’urgence cardiaque peut être à la fois fréquente et gravissime. Il est nécessaire que le plus de monde possible soit former aux gestes de premiers secours. En ce qui concerne le personnel soignant, formé à l’AFGSU, une remise à niveau régulière est nécessaire pour être toujours prêt mais également être le plus efficace possible. On remarque que ce type d’urgence à une grande place dans les plans de santé publique avec notamment l’implantation dans les lieux à haute fréquentation (tram, gare, aéroport) de défibrillateurs entièrement automatiques (DEA) et des projets de formation des enfants pendant leur apprentissage scolaire.
La formation : Tout public : « Prévention et Secours Civique de niveau 1 » (PSC 1) : Obligatoirement dispensée par des organismes agréés et par des personnels titulaires du BNMPS (Brevet National des Moniteurs de Premiers Secours). La formation se déroule généralement sur deux jours et comprend les thèmes suivants : -La protection -L’alerte aux populations et l’alerte aux secours -L’étouffement -L’hémorragie -L’inconscience -L’arrêt cardio-respiratoire (adulte, enfant, nourrisson) et DAE -Les malaises -Les traumatismes (plaies, brûlures, os et articulations)
Vous ou vos proches voulez être formé aux gestes qui sauvent ? Voici une liste de site où vous trouverez toutes les informations nécessaire : -http://www.croix-rouge.fr/ -http://www.unass45.fr.cc -http://www.ffss.fr/ -http://www.secourisme.net/ -http://www.protectioncivile.org/
Pour les professionnels de santé : Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgences : • Niveau 1 : Acquérir les connaissances pour identifier une urgence à caractère médical et effectuer la prise en charge seul ou en équipe en attendant une équipe médicale. Cette formation est destinée à tout personnel, administratif ou non, voué à travailler (ou exerçant) au sein d'un établissement de santé ou d'une structure médico-sociale. • Niveau 2 : Identique au niveau 1 en utilisant des techniques non invasives (ex : retrait de casque, utilisation de chariot d'urgences, scope, etc.…). Elle est destinée aux professionnels de santé inscrits dans la quatrième partie du code de la santé publique Il existe également un 3ème niveau qui correspond à la gestion de situation spécifique comme les risques chimiques, biologiques, radioactifs…
Contenu du niveau 2 : Urgences vitales : -RCP avec matériel , -appareils de surveillance, -maintenance et matério-vigilance Urgences potentielles : -immobilisation, -retrait du casque, -relevage et un brancardage, -accouchement inopiné, -protection face à un risque infectieux Risques collectifs : -plans sanitaires, -plans de secours et plans blancs, -plans NRBC