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République Démocratique du Congo MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL. REVUE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL 2012-2013. Par Son Excellence Jean Chrysostome VAHAMWITI MUKESYAYIRA. SOMMAIRE. Introduction Niveau d’exécution des activités 2.1 Exécution physique
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République Démocratique du Congo • MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL REVUE DU SECTEUR AGRICOLE ET RURAL 2012-2013 Par Son Excellence Jean Chrysostome VAHAMWITI MUKESYAYIRA
SOMMAIRE • Introduction • Niveau d’exécution des activités 2.1 Exécution physique 2.2 Exécution financière 3. Commentaires • Défis majeurs à relever • Perspectives 2014-2015 • Recommandations et suggestions
1. INTRODUCTION • Le secteur agricole et rural offre de meilleures perspectives pour une croissance inclusive et soutenue. Il est générateur d’emplois et des revenus pour une large couche de la population. • Toutefois, la production vivrière est confrontée à beaucoup de contraintes à savoir l’enclavement des zones de production, le manque d’intrants agricoles, l’insuffisance des services conseils, etc.
1. INTRODUCTION (suite) • L’atteinte de l’Objectif N° 1 du Millénaire pour Développement, à savoir la réduction de moitié de l’extrême pauvreté et de la faim à l’horizon 2015 reste mitigée; • La contribution du secteur de l’agriculture et du développement rural dans l’économie nationale (contribution au PIB) est évaluée à 44,00% en 2011 et 35,60 % en 2012 (Banque Centrale du Congo).
2. NIVEAU D’EXÉCUTION DES ACTIVITÉS 2.1 Campagne agricole 2012-2013 a) Production végétale
2. NIVEAU D’EXÉCUTION DES ACTIVITÉS (suite) b) Production et santé animales • Petit bétail : 1 328 181 têtes de petits ruminants ont été vaccinées. • Gros bétail : 521 976 têtes de bovins ont été vaccinées. • La chaîne de froid pour la conservation des vaccins a été installée dans six (6) provinces: Ituri/Province Orientale, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Bas-Congo, Kasaï-Occidental et Maniema.
2. NIVEAU D’EXÉCUTION DES ACTIVITÉS (suite) c) Production halieutique • Capture de poissons : 220 000 tonnes capturés sur un objectif de 250 580 tonnes(87,8%) ; • Formation des 1.500 pêcheurs artisanaux s’est effectuée (100 %) ; • Formation des 650 pisciculteurs; • Réhabilitation de 6 centres d’alevinage ; • Réhabilitation de 5 centres pilotes de pêche (100 %); • 2 débarcadères sur 4 construits et équipés des aires de séchage et des chambres froides sur le Lac Tanganika (Uvira et Kalemie).
2. NIVEAU D’EXÉCUTION DES ACTIVITÉS (suite) d) Eau potable • 171 forages sur financement de Présidence de la République, Gouvernement de la RDC et Vision Mondiale installés sur l’ensemble du territoire national à travers le SNHR ; e) Désenclavement 1° Réhabilitation : • 700 km réhabilités par le Gouvernement dans le cadre de la campagne agricole ; • 1.834,80 km parles Partenaires (CTB, FIDA, UNOPS/PARRSA-BM) ; 2° Ouvrage d’art 125 ml de ponts : • 70 par FIDA, 844 mètres linaires (ponts et dalots) par UNOPS/PARRSA-BM et PREPICO/CTB. • 8 bacs motorisés et un embarcadère par PREPICO/CTB. 3°Entretien : • DVDA : 1.985 km de dessertes agricoles ; • FIDA : 139 km d) Renforcement des capacités : • 80 chefs d’équipe formés, • 22 comités locaux d’entretien routier (CLER).
3. COMMENTAIRES • Les fonds budgétaires alloués au secteur de l’agriculture et du développement rural sont insignifiants ; ils ne permettent ni de réaliser la mission qui lui est confiée ni de respecter les Accords Sous Régionaux et Régionaux: environ 3,77 % du budget sont alloués aux investissements et le décaissement dudit montant tourne autour de 47,01 % pour l’Agriculture et 0,37 % pour le Développement Rural. Par campagne agricole, le Gouvernement a investi environ 0,31 USD/habitant (70 millions de congolais pour 22 millions USD en moyenne par campagne). • Selon les données du tableau ci-haut repris, Il est clairement établi que la RDC ne pourra jamais atteindre l’OMD 1 à l’horizon fixé «réduction de moitié le taux de la pauvreté et des personnes souffrant de la faim» en 2015.
4. DÉFIS MAJEURS À RELEVER • Inopérationnalité des services du Ministère à la base (groupements, chefferies et secteurs, voire dans certains territoires); • Absence des statistiques agricoles fiables et des informations adéquates pour fixer les orientations stratégiques pertinentes; • Absence d’enquêtes de base au démarrage de différents programmes et projets mis en œuvre, ce qui rend difficile l’appréciation du niveau atteint par les projets et programmes ainsi que l’impact de toutes les interventions entreprises; • Chevauchement des interventions des PTF sur terrain ; • Manque de suivi et évaluation coordonnés des projets et programmes sur terrain; • Le développement des cultures, de l’élevage, de la pêche et de la pisciculture souffre de (i) la déficience des services conseils aux petits producteurs agricoles, (ii) du délabrement des centres d’adaptation des semences améliorées (CAPSA), (iii) du délabrement des centres d’alevinage principal(CAP), du délabrement des centres d’adaptation du bétail indigène (CABI); • Irrégularité dans la libération des fonds de contre partie gouvernementale ; • Longue procédure des PTF pour la mise à disposition des fonds.
5. PERSPECTIVES 2014/2015 • Réformes institutionnelles, décentralisation et déconcentration; • Un leadership bien affirmé du Gouvernement Congolais au niveau national et provincial passe par la mise en œuvre du PNIA à travers le renforcement des campagnes agricoles, les installation des parcs agro-industriels et le développement des filières agricoles et de l’agribusinessgrâce à : (i) l’accès au capital foncier et au maintien de la fertilité des sols ; (ii) l’accès aux intrants de qualité et au conseil agricole ; (iv) l’accès aux équipements agricoles et leur maintenance; (v) l’accès au financement agricole et rural; (vi) développement des petites et moyennes entreprises (PME) agricole et rural • L’élaboration et la mise en œuvre d’une feuille de route sur la gouvernance agricole et rural en vue d’améliorer les relations entre les parties prenantes pour une productivitéaccrue dusecteur.
6. CONCLUSION ET SUGGESTIONS 1. Gouvernement de la République • Assurer le leadership effectif et rendre rapidement opérationnel le nouveau dispositif institutionnel en matières de coordination de l’aide au développement. • Amplifier les efforts dans la mobilisation des ressources pour financer le PNIA (atteindre les 10% du budget national tel adopté à Maputo, prélever une quotité de redevances minières pour le développement du secteur agricole, suppression du TVA aux producteurs agricoles); • Veiller aux décaissements des fonds budgétaires alloués au secteur agricole et rural. • Accélérer la création d’une banque agricole. 2. Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural • Poursuivre le dialogue constructif et régulier avec les partenaires au développement ; la Société Civile et le Secteur Privé en vue de promouvoir la redevabilitémutuelle; • Partager et diffuser tous les documents de planification existants et les résolutions prises à l’issue de cette revue. • Veiller à la mise en œuvre des mécanismes de suivi-évaluation efficaces et fonctionnels. • Amplifier les efforts dans la mobilisation des ressources pour financer les actions inscrites au PNIA.
6. Conclusion et suggestions (suite) 3. Partenaires Techniques et Financiers • Engager un dialogue constructif avec le Gouvernement • Renforcer l’alignement aux programmes du Gouvernement et systèmes nationaux et le respect des engagements mutuels. • Assouplir les procédures des décaissements de fonds ; • Rendre disponibles les informations relatives aux interventions présentes et futures . 4. Société Civile • Renforcer la communication entre les Associations et le Gouvernement ; • Prendre en compte l’intégration du genre et l’inclusion des jeunes dans l’élaboration des projets et programmes agricole et rural; • Participer activement aux concertations avec les autres parties prenantes dans le cadre du Groupe Thématique 09. 5. Le secteur privé • Etreà l’écoute et participer aux côtés de l’Etat aux des actions de développement agricole et rural par le canal des PPP; • Participer aux réunion du GT09; • Accroître les investissements dans le secteur agricole et rural pour la réalisation de notre Plan National d’Investissement Agricole (PNIA).