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Information du patient et infections nosocomiales . Dr N.Lugagne Delpon Membre du CRER Présidente de la FELIN 4ièmes journées de prévention du risque infectieux juin 2007. Problématique de la saisine (1) . Loi du 4 mars 2002(chapitre IV section 2 ) :
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Information du patient et infections nosocomiales Dr N.Lugagne Delpon Membre du CRER Présidente de la FELIN 4ièmes journées de prévention du risque infectieuxjuin 2007
Problématique de la saisine (1) • Loi du 4 mars 2002(chapitre IV section 2 ) : • Toute personne victime d’une infection nosocomiale doit être informée par le professionnel ou l’établissement de santé, dans les 15 jours suivant la découverte de l’infection ou sa demande expresse • Cette loi favorise la voie de l’amiable et de la conciliation • Or cette information est rarement donnée
Problématique de la saisine (2) • Conséquences : • La loi n’est pas respecté • Le patient se retrouve privé d’une possible indemnisation par la voie de la conciliation • Risque de rupture de confiance avec le patient • Risque d’évolution vers la voie de la judiciarisation
Problématique de la saisine (3) • Une approche éthique de cette problématique permet t-elle de proposer des solutions pour améliorer la pratique de l’information donnée au patient ?
Rappel sur les infections nosocomiales • 600 000 à 800 000 patients par an • 4000 décés par an (cclin Paris nord 2001) • Touchent 5 % des patients dans les établissements de santé (ENP 2006) • La moitié sont dues aux germes endogènes du patient • 1/3 seulement sont évitables • 2/3 sont inévitables :aléa thérapeutique
La loi du 4 mars 2002 et indemnisation des IN • Procédure courte • Procédure amiable • Procédure gratuite • Procédure simple • Rare procédure dans le monde pour dédommager l’aléa thérapeutique ( NZ ) • Mais que pour les IN graves ! • Les 2/3 des dossiers sont ainsi rejetés
La loi du 4 mars 2002 et indemnisation des IN • Indemnisation des patients au titre de la solidarité nationale (ONIAM ): • Saisie de la CRCI par le patient • Conséquences imputables à une IN • IN relevant de l’aléa thérapeutique(IN sans faute ) • IN grave : IPP > 24% ,ITT >6mois , décès , conséquences graves sur la vie courante
La loi du 4 mars 2002 et indemnisation des IN • Indemnisation quand l’ IN est fautive : • Saisie de la CRCI par le patient • Conséquences imputables à une IN • IN grave : IPP > 24% ,ITT >6mois , décès , conséquences graves sur la vie courante • CRCI saisit l’assureur qui propose une indemnisation au patient
La loi du 4 mars 2002 ne s’applique plus • Acte antérieur au 5 septembre 2001 • Refus du patient de la proposition d’indemnisation • IN avec IPP< 24% • Le patient peut choisir la voie judiciaire: • -responsabilité civile • -responsabilité administrative • - responsabilité pénale
L’information et les textes • HAS 2000 : »information des patients « • Circulaire du 29 décembre 2000 ??? • Circulaire du 30 juillet 2001 • Loi du 4 mars 2002 • Circulaire du 22 janvier 2004 • Code de déontologie
Quels types d’information ? • Plusieurs types d’information : • - générale ,à l’entrée (livret d’accueil ) • - préalable à l’acte (risques fréquents ou graves ,normalement prévisibles ) • - à postériori d’une infection • - information retrospective de l’exposition à un risque infectieux nouveau
Caractéristiques de l’information • Droit du patient • Devoir du professionnel de santé • Base de la relation de confiance et du partenariat patient /professionnels de santé • Claire loyale , adaptée : recherche du consentement • Faire l’objet d’une traçabilité :le praticien peut prouver qu’il a informé le patient
Information et IN • Dans les 15 jours suivant le diagnostic de l’IN • Dans les 15 jours suivant la demande expresse du patient • Par tout professionnel de santé
Les freins à l’information du patient • Méconnaissance de la loi par les professionnels de santé • Peur d’inquiéter le patient • Culpabilité autour de l’IN • Peur de la judiciarisation • Qui doit le dire? • Manque de disponibilité des professionnels • Culture du secret médical
Libérer la parole des soignants • Oser l’information , c’est diminuer le risque de rupture de confiance • Oser l’information c’est diminuer le risque de judiciarisation