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FIN DE VIE AUX URGENCES. S. Nouvellet, M. Alazia S.A.U. des Hôpitaux Sud - 13009 MARSEILLE. Les services d ’urgence reçoivent de plus en plus de patients dont le pronostic vital immédiat est engagé.
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FIN DE VIE AUX URGENCES S. Nouvellet, M. Alazia S.A.U. des Hôpitaux Sud - 13009 MARSEILLE COPA CAMU 2004
Les services d ’urgence reçoivent de plus en plus de patients dont le pronostic vital immédiat est engagé. Depuis trois ans, le nombre de décès aux urgences de l ’Hôpital Sainte Marguerite ne cesse d ’augmenter : en 2001 : 67 , en 2002 : 77 , en 2003 : 89 soit 11% des décès de l ’hôpital pour 30 000 passages/an. COPA CAMU 2004
Pour le médecin, les difficultés sont aux urgences : de connaître rapidement l ’état fonctionnel antérieur du patient, les antécédents, les traitements en cours. de déterminer seul : * la gravité du patient à son arrivée ; * le type de situation aiguë ou chronique décompensée. COPA CAMU 2004
PREMIERE SITUATION De survenue brutale et soudaine. D ’évolution rapidement irréversible aux urgences malgré des thérapeutiques maximales (exemple : dissection de l ’aorte rompue, IDM compliqué). COPA CAMU 2004
DEUXIEME SITUATION Les difficultés sont de déterminer en peu de temps et sans information médicale et/ou familiale : s ’il s ’agit : - du stade terminal d ’une maladie chronique, - d ’une affection aiguë de pronostic très péjoratif, de décider de la limitation, voire de l ’arrêt des soins actifs. d ’orienter le patient dans le service le plus adapté (médecine, U.H.C.D., soins palliatifs). COPA CAMU 2004
L ’U.H.C.D. : ZONE DE FIN DE VIE ? Le rôle de cette unité est de poursuivre une prise en charge adaptée de ces patients. L ’évolution sous traitement symptomatique permet parfois une stabilité voire une amélioration clinique. Les réanimateurs, les spécialistes médicaux et chirurgicaux sont des consultants obligatoires pour conforter ou non les décisions prises en urgence. Une trace écrite de leur passage doit figurer dans le dossier dans certains cas, ils informent les familles. COPA CAMU 2004
OBJECTIFS DE SOINS Se consacrer au patient : Agir dans le respect du patient vivant. Prendre en compte et respecter ses souhaits. Le soigner avec la plus grande qualité possible. Le soulager avec des techniques efficaces et adaptées : antalgiques, liberté des voies aériennes, hydratation. COPA CAMU 2004
RELATIONS AVEC SES PROCHES Tenir compte des souhaits de la famille et des proches pour le patient (ne pas juger, déculpabiliser). Choisir un environnement calme pour permettre un entretien confidentiel. Privilégier une chambre seule. Informations aux familles : simples, claires, franches, régulières, et humaines : écoute, attention, aide, disponibilité, respect. Les accompagner tout au long de l ’évolution au moment et après le décès. COPA CAMU 2004
RELATIONS AVEC LES SOIGNANTS Informer le personnel soignant et obtenir l ’adhésion après discussion. Mobilisation active de tout le personnel soignant. Etablir des protocoles de prise en charge thérapeutique et d ’accompagnement des personnes en fin de vie et de leur famille. COPA CAMU 2004
CONCLUSION (1) La prise en charge des patients en fin de vie est une réalité incontournable dans notre S.A.U. Investissement lourd pour l ’équipe soignante des urgences. Il est regrettable que l ’intervention du médecin traitant ne soit pas plus fréquente à domicile et/ou dans les maisons de retraite pour éviter certains transferts jugés inutiles. COPA CAMU 2004
CONCLUSION (2) Création d ’un dossier « intensité des soins » qui aiderait le régulateur du Centre 15 à une meilleure orientation. Développer un travail en réseau avec la médecine de ville. Créer des lits de soins palliatifs pour assurer le devenir de ces patients. COPA CAMU 2004