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Forum des Hauts Fonctionnaires du Budget des Etats membres de l’AFRITAC Centre. Implication des Partenaires Techniques et Financiers à la mise en œuvre des Réformes : Cas du Tchad. Présenté par Mr Dinanko Ngomibé Coordonnateur PAMFIP/MFB NDJAMENA TCHAD 08Janvier 2013.
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Forum des Hauts Fonctionnaires du Budget des Etats membres de l’AFRITAC Centre Implication des Partenaires Techniques et Financiers à la mise en œuvre des Réformes :Cas du Tchad Présenté par Mr DinankoNgomibé Coordonnateur PAMFIP/MFB NDJAMENA TCHAD 08Janvier 2013
Plan de la Présentation • Introduction Générale • Les différentes tentatives de réformes • Le Cadre institutionnel des réformes • L’Implication des Partenaires techniques et financiers • Les Enseignements tirés du Partenariat • Quelques difficultés 7. Conclusion
1. INTRODUCTION GENERALE • Les évènements politico militaires, qu’a connus le Tchad vers les années 80, ont détruit l’environnement de travail et désorganisé les structures administratives. • En vue de réhabiliter cet environnement et réorganiser l’administration financière afin de la rendre capable de mieux gérer les ressources publiques le Tchad a tenté plusieurs réformes notamment dans les Finances Publiques • Dans un premier temps des Conseillers du Trésor Américain et du FMI ont été mobilisés au cabinet du Ministre en charge des Finances.
1. INTRODUCTION GENERALE (suite) • Dans un deuxième temps toutes les régies se sont vues affecter des assistants techniques. C’était le( DAFIDOU) • A partir de 1994 et en perspective de la gestion des revenus pétroliers le Tchad a opter, avec l’appui des partenaires pour une autre formule de la réforme des Finances publiques.
2. Les différentes réformes entreprises • Dans le but de faire du Budget un instrument de la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la Pauvreté, les autorités se sont lancées dans un plan visant à améliorer l’impact de la dépense publique. En 1994, une première révision de la nomenclature budgétaire a été opérée avec l’appui du FMI • En 2000, le Projet GEEP a été créé en prévision de la gestion des ressources issues de l’exploitation du pétrole. Dans ce cadre : • les premières revues des dépenses publiques ont été réalisées dans les secteurs Santé, Education et transport en 2001-2002
2. Les différentes réformes entreprises (suite et fin) • Le SYDONIA est installé • Le processus de mise en place d’un CDMT a été lancé en 2002 • La préparation du budget de programme pour les secteurs Santé et Education a été lancée en 2003 • Les DAAFM ont été créées dans tous les Départements en 2003 • La simplification et l’informatisation du circuit de la dépense ont été lancées en 2004
3. Le cadre légal et institutionnel des réformes • Les actions de réforme menées ça et la n’ont pas un cadre légal clairement défini en dehors du Projet GEEP • En juin 2003, le Tchad a adopté son Document de Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté qui définit les priorités et programmes sectoriels à mener • En octobre 2003, le Ministre des Finances crée par Arrêté n°409, un Comité de Pilotage du Plan d’Action des Régies financières • En Juillet 2004, l’Arrêté 273 portant organisation et attribution du Comité de pilotage abroge le 409.
3. Le cadre légal et institutionnel des réformes (suite et fin) • L’Arrêté 274 du 29 juillet 2004 porte organisation et attributions du Secrétariat Technique Permanent auprès du Comité de Pilotage • En août 2005, le plan d’Action pour la Modernisation de la Gestion des Finances Publiques est adopté • La stratégie de mise en œuvre du PAMFIP est signée • En août 2006, les organes de Pilotage sont créés par Décret • Le dispositif opérationnel est mis en place avec la nomination d’un Coordonnateur par Décret et le recrutement des spécialistes par Arrêté et contrats
4. L’Implication des Partenaires • Les différentes actions de réforme ont été menées pour la plupart grâce à l’appui des Partenaires techniques et financiers. La révision de la nomenclature budgétaire a été réalisée avec l’appui technique du FMI • L’installation du SYDONIA a été possible grâce au concours technique et financier du CNUCED et de la BM • L’élaboration du Budget de programme est financée par la BM • En prélude à la mise en place formelle du dispositif de réforme, les études préalables ont été réalisées sur financement des partenaires ( études diagnostiques de 9 Ministères pilotes , PFAA réalisées grâce BM et UE)
4. L’Implication des Partenaires (suite) • toutes les réformes sont menées avec la participation soit de l’Union européenne , soit de la France ou du FMI et soutenues par la Banque Mondiale. Ainsi par • Convention du 20 mars 2000 la banque mondiale a accordé un crédit de 17,5 millions de dollars dans le cadre du projet GEEP avec pour objectif le renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la stratégie de gestion des revenus pétroliers.
4. L’Implication des Partenaires (suite et fin) • Pour ce faire cinq composantes ont été retenues (i Renforcement de la gestion des Finances Publiques, ii base des données sur la perception de la pauvreté, iii valorisation des ressources humaines, IV Surveillance et contrôle, V Suivi des reformes et coordination ) • Convention de Don du 22 Décembre 2007 d’un montant de 10 millions de dollars accordés par la Banque Mondiale pour améliorer la qualité de la gestion des Finances publiques et la capacité institutionnelle du Ministère des Finances et du Budget
4. L’Implication des Partenaires (suite et fin) • Convention du 17 mai 2007 l’Union européenne est intervenue pour la mise en œuvre du PAMFIP à hauteur de 5,1 millions d’euros pour améliorer la gestion des Finances Publiques • Appuis de la Coopération française à la Direction Générale des Impôts , Direction Générale du Trésor, Direction Générale de l’Institut National des Statistiques des Etudes Economiques et Démographiques , Direction Générale du Budget , par protocoles d’accord respectifs
5. Les Enseignements tirés • Les tentatives de réformes avant 2003 n’étaient pas précédées d’études diagnostiques pour identifier clairement les maux avant d’y apporter remède • Les premiers appuis techniques des partenaires s’occupaient en réalités du suivi budgétaire de la coopération que des réformes sans plan d’action • Il n y avait pas de structure dédiée à la réforme parce que la base règlementaire n’existait pas • Les réformes étaient perçues comme une imposition de l’extérieur
5. Les Enseignements tirés (suite et fin) • Lorsqu’il existait une base réglementaire ou légale, les structures créées étaient virtuelles ou inopérantes • Par exemple si l’Arrêté 273 précise que la Présidence du Comité de Pilotage est assuré par le Secrétaire Général du ministère, le Secrétariat Technique Permanent est sans titulaire. Ces organes étaient donc inopérants.
6. Les difficultés • Deux types essentiels de difficultés: • Difficultés intérieures liées à la résistance au changement, et au taux de rotation élevé des responsables en charge de la reforme • Difficultés extérieures à cause de la lourdeur des procédures et manque de flexibilité dans l’utilisation des ressources des bailleurs
7. Conclusion • Une réforme est entreprise en général parce que les outils, compétences, méthodes ou procédures utilisées sont défaillants, insuffisants et ne répondent plus aux besoins de l’heure • Il est donc normal qu’il soit fait recours aux PTFs s’il en est besoin mais les PTFs ne peuvent pas résoudre tous les problèmes d’un pays quelque soit leur compétence. • La réussite d’une réforme est d’abord une affaire nationale avec une forte volonté politique et une réelle implication des services techniques