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RCH et phytothérapie. 1. Rationnel Aloe vera, préparation "anti-inflammatoire" à base de plantes fréquemment utilisée par les patients avec MICI Méthode Étude randomisée en double aveugle versus placebo Gel d’aloe vera (100 mg x 2/j pendant 4 semaines) versus placebo (ratio 2:1)
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RCH et phytothérapie 1 • Rationnel • Aloe vera, préparation "anti-inflammatoire" à base de plantes fréquemment utilisée par les patients avec MICI • Méthode • Étude randomisée en double aveugle versus placebo • Gel d’aloe vera (100 mg x 2/j pendant 4 semaines) versus placebo (ratio 2:1) • Index utilisé : SCCAI (Simple Clinical Colitis Activity Index : rémission si ≤ 2) • Score de BARON pour l’endoscopie + score histologique • Résultats Amélioration significative du SCCAI (p = 0,01) et du score histologique (p = 0,03) Pas de différence pour l’endoscopie et les variables biologiques AGA 2004 - Langmead L et al. Gastroenterology 2004;226(suppl 2):A463.
La lécithine par voie orale améliore la RCH active 2 • Rationnel • La lécithine appliquée sur la muqueuse diminue l’activité inflammatoire au cours de la RCH • Méthode • Essai randomisé en double aveugle versus placebo (n = 60) • Lécithine à libération retardée 1,5 g x 4/j pendant 3 mois versus placebo • Critère principal : baisse du CAI (Clinical Activity Index) ≥ 4 à l’inclusion • Résultats • Diminution médiane du CAI • lécithine = 7 • placebo = 0 • p < 0,00001 • Réponse clinique (rémission + amélioration) 100 90 % 50 10 % p < 0,00001 0 Lécithine Placebo AGA 2004 - Stremmel W et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A463.
Les œufs d’helminthes pour traiter la RCH active 3 • Rationnel • MICI fréquente dans les pays où les parasitoses par helminthes sont rares • La colonisation par helminthes diminue les réponses immunes • Méthode • Essai randomisé en double aveugle contre placebo • Phase I : 2 500 œufs de Trichuris suis toutes les 2 semaines per ospendant 12 semaines versus placebo • Phase II : cross-over avec maintien de l’aveugle pendant 12 semaines Réponse jugée sur UCDAI (index d’activité de la RCH) • Résultats • Résultats globaux sur les deux périodes. Taux de réponses : 100 47,8 50 15,4 p = 0,002 0 Trichuris suis(n = 30) Placebo(n = 24) • Pas d’effet indésirable, pas d’œufs ou de vers dans les selles AGA 2004 - Summers RW et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A83.
Traiter la RCH par éradication de Fusobacterium varium ? 4 • Rationnel • Le Fusobacterium varium est un agent étiologique de la RCH • L’éradication de cette bactérie est susceptible d’améliorer la maladie • Méthode • Étude randomisée, 20 patients avec RCH active et taux élevé d’IgG anti-F. varium • Groupe antibiotique (n = 10) : amoxiciline 500 mg x 3/j, tétracycline 500 mg x 3/j, métronidazole 250 mg x 3/j pendant 2 semaines • Groupe témoin (n = 10) : pas de traitement • Maintien du traitement en cours (5-ASA, prednisolone avec même dose) • Évaluation en aveugle 3-5 mois et 12-14 mois après la fin du traitement • Résultats • Diminution significative dans le groupe antibiotique à 3-5 mois et 12-14 mois du : • score clinique • score endoscopique • score biologique • 10 % de rechute dans le groupe antibiotique • 50 % de rechute dans le groupe sans antibiotique AGA 2004 - Okusa T et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A465.
Amélioration de l’efficacité de la mésalazine (5-ASA) par l’adjonctionde N-acétylcystéine (NAC) 5 • Rationnel • NAC précurseur de glutathion réduit (GSH), anti-oxydant pour les cellules coliques • Disponibilité du GSH diminuée dans la RCH • Méthode • Essai pilote randomisé versus placebo • Patients avec RCH d’activité faible ou non sévère • Groupe A : mésalazine 2,4 g/j + NAC 0,8 g/j pendant 8 semaines • Groupe B : mésalazine 2,4 g/j + placebo • Résultats • 37 patients. Évolution du Simple Clinical Colitis Activity Index (SCCAI)à 4 semaines • Groupe A : SCCAI de 5,95 à 3,68 (p < 0,001) • Groupe B : SCCAI de 4,61 à 3,89 (ns) AGA 2004 - Guijarro L et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A464.
Traitement de la RCH active par OPC-6535 per os 6 • Rationnel • OPC-6535 : thiazole inhibant la sécrétion de cytokines et l’adhérence épithélialedes neutrophiles et monocytes • En partie inhibiteur de la phosphodiestérase 4 • Méthode • Étude randomisée, en double aveugle, versus placebo • RCH en poussée : Disease Activity Index (DAI) de 4 à 11 (sur une échelle de 12) • 3 bras, OPC-6535 25 mg ou 50 mg per os en une prise versus placebo pendant8 semaines (n = 62 dans chaque bras) • Poursuite 5-ASA à dose stable autorisée • Résultats • Arrêt du traitement • 16 % sous placebo pour aggravation • 8 % sous OPC-6535 50 mg pour nausées • Amélioration (DAI 3 points) • Davantage de rémissions à 8 semaines dans le groupe 50 mg que dans le groupe placebo (p = 0,001) • Réponse meilleure si maladie sévère (DAI de 7 à 11 points) AGA 2004 - Hanauer SB et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A112.
Aphérèse granulocytaire et monocytaire versus prednisolone chez les patientsavec RCH corticodépendante 7 • Rationnel • Diminuer le taux de granulocytes et de monocytes producteurs de cytokines • Méthode • Essai randomisé : 69 patients • Rechute au cours de la décroissance des corticoïdes (dose moyenne : 12 mg/j) • Groupe I (n = 46) : 10 aphérèses en 10 semaines • Groupe II (n = 23) : augmentation des corticoïdes à 30 mg/j • Clinical Activity Index (CAI) initial : 9,2 dans les deux groupes • Disease Activity Index (DAI) initial : 8,6 • Résultats * p < 0,001 • Conclusion • Traitement adjuvant actif pour favoriser la rémission et éviter la rechute au coursde la décroissance des corticoïdes AGA 2004 - Hanai H et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A206.
L’aphérèse monocytaire, une alternative en cas d’intoléranceaux analogues de la purine 8 • Rationnel • Aphérèse monocytaire efficace pour induire la rémission au coursdes RCH actives • Efficacité mal connue pour le maintien de la rémission • Méthode • Essai randomisé ouvert comparant, sur une période d’un an,les cytaphérèses intermittentes toutes les 2 semaines (n = 10)à la 6-mercaptopurine (6-MP) à 0,5 mg/kg/j (n = 11) • 21 patients en rémission de RCH • Résultats • Rémission complète : • cytaphérèse : 7/10 • 6-MP : 6/10 • Effets indésirables : un arrêt dans le groupe 6-MP (toxicité hépatique) AGA 2004 - Sakuraba A et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A466.
Traitement des RCH corticorésistantes par le basiliximab 9 • Rationnel • Basiliximab : anticorps chimérique et monoclonal au récepteur de l’IL-2(CD 25), cytokine pro-inflammatoire • Méthodes • Étude pilote non contrôlée • 20 patients avec RCH d’activité modérée malgré au moins 14 joursde prednisolone ≥ 30 mg/j • 10 patients avec RCH grave en réponse incomplète à l’hydrocortisone i.v. • Traitement : une dose de basiliximab i.v. 40 mg + corticothérapie • Résultats • Groupe intensité modérée : 70 % de rémission complète,25 % amélioration à 8 semaines • Groupe intensité sévère : 50 % de rémission, 50 % de colectomie AGA 2004 - Creed T et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A75.
Traitement des formes graves, corticorésistantes de RCH par un anti-CD3 (visilizumab) 10 • Rationnel • Anticorps humanisé, monoclonal, anti-CD3 • Apoptose sélective des lymphocytes T activés • Méthode • Étude de phase I, multicentrique, avec recherche de dose • RCH sévères n’ayant pas répondu à 5 jours de corticoïdes i.v. • Malades EBV- • Résultats • 32 patients (après 19 exclusions pour EBV+) • Critère de jugement : évolution du score de Truelove et Witts • Effets indésirables : 63 % de syndrome de libération des cytokines (nausées, arthralgies, douleurs) à J1 ou J2 AGA 2004 - Plevy S et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A75.