400 likes | 1.45k Views
GUIDE DE PRESCRIPTION EN IMAGERIE MEDICALE OSTEO-ARTICULAIRE. DR F. PELOUSSE. TECHNIQUES D’IMAGERIE : - Radiographie - Echographie et Doppler - Ct-Scanner Volumique - IRM - Angiographie, Angio-CT/MR - Radiologie Interventionnelle - PET - CT. LA RADIOGRAPHIE STANDARD:
E N D
GUIDE DE PRESCRIPTION EN IMAGERIE MEDICALE OSTEO-ARTICULAIRE DR F. PELOUSSE
TECHNIQUES D’IMAGERIE:- Radiographie- Echographie et Doppler- Ct-Scanner Volumique- IRM- Angiographie, Angio-CT/MR- Radiologie Interventionnelle- PET - CT
LA RADIOGRAPHIE STANDARD: traditionnelle ou digitalisée, - reste l’examen de base. - est souvent suffisante. - permet une étude comparative. - permet une étude dynamique. (cf chevilles, genoux et rachis cervical).
ECHOGRAPHIE ET DOPPLER: • sondes à très haute fréquence pour le musculo-tendineux (13-17 MHz). • technique d’homogénéité des flux en doppler et “power doppler” (= mode angiographique). - Imagerie Dynamique ostéo-articulaire.
L’ECHOGRAPHIE EST L’EXAMEN DE 1er CHOIX POUR L’ETUDE: • des structuresmusculo-tendineuses superficielles. - non invasive du réseau vasculaire périphérique.
SCANNER MULTI-BARETTES: 4 à 328 coupes en 0.3 à 0.5 seconde. * soit X plus rapide (apnées de qqs secondes pour thorax et abdomen). * soit X plus précis (permet examen complet en coupes de 0.5 mm = Haute résolution et isotropisme de reconstruction.) * soit une combinaison compromis Rapidité + Précision.
Avantages: - rapidité et/ou haute résolution. - isotropismepourreconstructions 3D ou MPR. - reconstruction en MIP, Volume Rendering et endoscopie virtuelle. - moinsd’artéfacts sur matérielmétallique. - étudesangiographiquesperformantes (C+). Inconvénients: - augmentation de l’irradiation et du nombre de coupes. - coût du matériel et des consoles de traitement.
HR-CT EST L’EXAMEN DE HAUTE RESOLUTION DE CHOIX POUR: - les structuresosseuses et articulaires. y comprisArthro-CT. - les examens vasculairespeuinvasifs (pas de cathétérisme, maisinjection de produits de contraste).
I.R.M.: - hauts champs (1.5T à 3.0T). - antennes haute résolution (body ou dédiées). - amélioration des séquences (plus rapides, plus précises et plus spécifiques). - apparition de l’imagerie fonctionnelle (BOLD – diffusion – perfusion).
- spectroscopie (caractérisation tissulaire tissu sain/inflammation/néoplasie). - ultra-haute résolution en ostéo-articulaire (matrice 1024).
L’IRM EST L’IMAGERIE DE HAUTE RESOLUTION DE CHOIX POUR: - l’analyse des moellesosseuse et épinière. - les examens ostéo-articulaires et muculo- tendineux. - lerachis (surtoutopéré). - les examens vasculaires non invasifs (séquencesavecousansgadolinium)
ARTHRO-IRM: Examen réservé à quelques indications de 2è intention: - allergie à l’iode - genou opéré - instabilité de l’épaule - bourrelet cotyloidien…..
RAPPEL DES CONTRE-INDICATIONS DE L’IRM: - pace-maker et valves cardiaques métalliques. - neuro-stimulateurs. - stents vasculaires de moins de 6 semaines. - C.E. métalliques occulaires ou proches de structures nobles. (-) Claustrophobie.
GUIDE DE PRESCRIPTIONOSTEO-ARTICULAIRE: 1. RACHIS CERVICAL: Vertiges-Céphalées: pas d’emblée. CervicalgiesChronique: temporiser. RX si +15j ourécidivant, oucontexteinfection, de néo, ou AEG. Cervicalgiesaigües: si jeune, temporiser. NCB:Rxpuis IRM (CT si délai IRM). Myélopathie: IRM.
2. RACHIS DORSO-LOMBAIRE: Lombalgieschroniques: temporiser. RX si +15j ouinfectionounéoou AEG ou + 55 ansou – 20 ans. IRM paraprès. Lumbago: rien si ageadulteou 1er épisode. Rx si agéouostéoporose (tassement). Lombosciatalgies: Rxpuis IRM (ou CT si délai) CLE – Troublessphinctériens:Rx + IRM avec séquencemyélographique. Récidivepost-op: IRM avecgado.
3. RACHIS TRAUMATIQUE: Rx de départ: TJS si - contextemédico-légal. - rachialgies. - inconscientoutroublesneuro. si RX négatives: Stop (pfsdyncerv en controle). CT si RX incomplète (cerv.). Si RX positives: CT si tassementdéplacé. IRM si sténosecanalou signesneuro.
4. RACHIS DIVERS: Recherche Méta: Scinti+RX centrée puis IRM (CT si délais). S.A.: Rxou CT pourdiagnostic et suivi. IRM poursignesprécoses. Spondylodiscite: Rx/Scintipuis IRM. Coccyx: Trauma Rxpeuutiletemporiser 4 à 6 sem. Infiltrations: sous Rxsyndromefacettaire. sous CT péri-radiculaire. Malformations: IRM pourmise au point. Rxpoursuivi des scolioses.
5. PEDIATRIE: Rachis:torticolis-scoliose-malformation Rxpuis si + CT/IRM. Ageosseux: Rxmain-poignet + Rxcoude si + 10 ans + Rx bassin si + 13 ans (Risser) Trauma:comparatifuniquement si doute. Epiphysitediverses:Rxcomparative (+- Echo). Ostéomyelite:Rx + Echo puis IRM. Troublesaxes des membres: avis spécialisé.
Boiterie: Rx + Echo des hanches. si NL et persistant faire IRM. Dysplasie de hanche: Echo à 1 mois Rx à 4 mois. Enfant battu: RX sur examen clinique minutieux.
6. TRAUMATOLOGIE: Membres: - fracture: Rx CT si déformationarttic. - C.E.: Rx si opaque. Echo si Rx-transparent. - Fissure de stress: Rxpuisscinti suivipar controle Rxou IRM. - Contusionosseuse: IRM. Bassin: Rx + CT si déformation. Côtes:Rx + Echo si NL oucartilagescostaux. Musculo-tendineux: Echo puis IRM.
7. PATHOLOGIE OSSEUSE: Tumeurprimitive: Rxpuis IRM en pré-opératoire (ext). Rx et IRM + dynGadopour suivi. Myelome multiple:Rxsqueletteaxial. Métastases:Rx + scintipuis IRM. plutôt CT pourle follow-up. ONA/ADS:Rxpuis IRM. Ostéomyéliteaigüe/chronique:Rxpuis IRM avecGado
8. PATHOLOGIE TISSUS MOUS: Tendons et ligaments: Echo puis IRM . Tumeurs: Echo de dépistage. IRM pourmise au point. IRM + dynGadopour follow-up. Pathologie inflammatoire: IRM + Gado.
9. PATHOLOGIE ARTICULAIRE: EPAULE: • PSH: temporiser 2-6 sempuis RX+écho. • Rupture de coiffe: échopuisArthroCT/IRM pré-op • Instabilité-Capsulite: Rx + ArthroCT/ArthroIRM. - Impingement: RX+échopuis IRM.
COUDE: • Douleurs tendineuses et articulaires: RX + écho. puis IRM sur avis spécialisé. • Bilan intra-articulaire: ArthroCT. ATM: RX BF/BO, puis IRM si dysfonction méniscale.
MAIN ET POIGNET: • Douleurs tendineuses et articulaires: RX +- écho puis IRM sur avis spécialisé. - Lésions ligamentaires: RX dynamiques puis ArthroCT.
HANCHE: • Coxalgies mécaniques: temporiser 2 à 6 sem puis RX + Charge • Coxalgies inflammatoires: RX puis IRM (ADS, ONA, …). • PTH douloureuse: RX et scinti. puis CT volumique (peu d’artéfacts). - Bourrelet: ArthroCT.
GENOU: - Gonalgies mécaniques: temporiser 2 à 6 sem. puis Rx + Charge. • Syndrome F-P: RX + Axiales. • Ménisques: IRM ou ArthroCT (durée Rdz-Vs). • Ligaments: RX dynamiques et écho (LLI/LLE). Surtout IRM.
Cartilage – CEAI: ArthroCT > IRM. • Osgood-Schlatter: RX + écho (tuméfaction). • Troubles statiques: Goniométrie. - Tendons: écho puis IRM.
CHEVILLE – PIED: • Instabilité: RX + DYN (différé après entorse). + écho (LLE). • Douleurs mécaniques: temporiser 2 à 6 sem puis RX +- Charge. • Douleurs inflammatoires: RX. • Epines osseuses: temporiser puis RX +- écho. - Troubles statiques/Hallux Valgus: RX + Charge.
POLY-ARTHRALGIES: • Mécaniques: temporiser puis RX centrées. • Inflammatoires: RX articulations affectées guidée par Scinti + ECHO (recherche synovite). IRM + Gado pour lésions précoses. RX/Scinti pour suivi. - Métabolique: Rx indiquées.
10. IMAGERIE INTERVENTIONNELLE: • Infiltrationcorticoïdesretards: * articulairespostérieures. * périradiculaire. * intra-articulaire. * péri-articulaire (PSH). • Injectionintra-articulaire de visco-suppléments (acidehyaluronique). - Injectionintra-articulaire de radionucléides. - Injectionintra-articulaire de chondroprotecteurs???
RESUME PAR REGION ANATOMIQUE: Ostéo-articulaire: - Rxpour les traumasosseux simples +- dynamique. - Rx + CTpour les traumasosseuxcomplexes (bassin) outouchantunesurfacearticulaire. -Echopour les lésionsmusculo-tendineuses simples (coude-épaule). - IRMpour les lésionsmusculo-tendineusescomplexes, les lésionsintra-articulaires (ligaments-ménisques- cartilages), la détection ADS-ONA-CONTUSION, ainsiquelebilan et suivi des tumeurs.
- Arthro-CTpour pathologie intra-articulaire. - Arthro-IRMpour les casparticuliers. Rachis: - Rx si rachialgiesoutassementsimple. - Rx + CT si conflitradiculaireoutassement complexe - Rx + IRM si rachisopéréoulésionneurologique.
CONCLUSION: La collaboration entre les radiologues et les cliniciens s’avère indispensable pour optimaliser l’usage des techniques mises à disposition.