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Bronchiolite. Définition. Infection virale respiratoire( à VRS principalement) épidémique, survenant de façon prédominante en hiver, et touchant le plus souvent le nourrisson . VRS : virus respiratoire syncytial. Épidémiologie.
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Définition Infection virale respiratoire( à VRS principalement) épidémique, survenant de façon prédominante en hiver, et touchant le plus souvent le nourrisson. VRS: virus respiratoire syncytial
Épidémiologie • France : 460 000 cas /an dont 20 % ont recours aux services d ’urgences • pic de fréquence : entre 2 à 8 mois • 95% des nourrissons ont été en contact avec le virus à l ’âge de 2 ans • nombre de cas en constante augmentation : + 9% / an depuis 96
transmission - Soit directement par les sécrétions contaminées - soit indirectement par les mains ou le matériel souillé Incubation: de 2 à 8 jours
Facteurs favorisants • la promiscuité • l’urbanisation • la mise en collectivité précoce • Anomalies respiratoires pré-existantes • Tabagisme passif
clinique Au début: • Rhinopharyngite isolée durant 24 à 72 h • fébricule (38.5) • toux sèche
clinique évolution dans 30% des cas: • dyspnée avec signes de lutte en rapport avec la sévérité • Expiration freinée • polypnée
A l’auscultation • Dominée par les crépitants (secs et inspiratoires) • Et les sibilants sont audibles à distance = wheezing • risque d’apnée chez le préma et le nourrisson de – de 3 mois
Evolution Dans la majorité des cas: favorable - Signes d’obstruction pendant 8 à 10 jours - Toux résiduelle pendant 15 jours
aggravation • Surinfections bactériennes : • OMA et pneumopathies • germes : pneumocoques, haemophilus influenza b, moraxella catarrhalis Fièvre élevée Sécrétions purulentes
aggravation Dans les formes sévères: Vomissements Anorexie Signes de lutte sur le plan respiratoire
rechute dans les 2 premières années de vie: 20 à 60 % des enfants • à partir du 3ème épisode: asthme du nourrisson (+ terrain atopique)
Clinique Obstruction nasale et gêne respiratoire entraînent : • Gêne à la prise des biberons : risque de déshydratation • Mauvaise oxygénation et mauvaise élimination du CO2 • Fatigue respiratoire
Critères d ’hospitalisationconférence de consensus 2000 • altération importante de l’état général • survenue d’apnée, présence d’une cyanose • fréquence respiratoire > 60/minute ; • âge < 6 semaines ; • prématurité < 34 SA, âge corrigé < à 3 mois • cardiopathie sous-jacente, pathologie pulmonaire chronique grave
Critères d’hospitalisation conférence de consensus 2000 • saturation artérielle transcutanée en oxygène (SpO2tc) < 94 % sous air et au repos ou lors de la prise des biberons (cf. oxymétrie) • troubles digestifs compromettant l’hydratation, déshydratation avec perte de poids >5 % • présence d’un trouble de ventilation confirmé par une radiographie thoracique,pratiquée d’après des arguments cliniques.
L’importance de l’oxymétrie de pouls • Permet d’évaluer la gravité de la bronchiolite ( <94%) • Paramètre de surveillance pour le nourrisson hospitalisé • Permet d’adapter le débit d’oxygène
Traitement • Désobstruction rhinopharyngée au sérum physiologique avant les repas, notamment. • Alimentation fractionnée, +/- épaissie ou alimentation entérale continue ou perfusion
3. Couchage: proclive dorsal à 30° 4. Environnement: pas de tabagisme passif aération de la chambre T°entre 19 et 20°C
traitements • antipyrétiques : paracétamol • Kinésithérapie respiratoire • O2 pour SaO2 > 95% qd hospitalisation
Prévention 2 objectifs: • Limiter la transmission • Reculer l’âge de la primo-infection
Prévention • lavage des mains ( éducation) ( +/- ports de gants) durée de vie = 30 minutes sur la blouse et 6 à 12 h sur le stétho • décontamination quotidienne des objets et des surfaces en colectivité
Prévention dans les familles • diminuer les risques environnementaux • privilégier l’allaitement maternel • éducation à la DRP • information sur l’évolution de la maladie faire évaluer l’état de l’enfant par le médecin traitant
Prévention • Pas de vaccin • isolement des malades (chambres seules, lavage des mains et stéthoscope) • pas de collectivité • Anticorps monoclonaux spécifiques : synagis • 1 injection/mois pendant les 6 mois d ’hiver • Cher (environ 1000€/injection) • réservé aux grand préma et/ou bronchodysplasiques
La désinfection rhino-pharyngée 1/2 • But : désobstruer les voies aériennes supérieures (= le nez), c’est un supplétif au mouchage
Méthode : • Décubitus dorsal • Tête tournée sur le côté • Introduction pipette de sérum physiologique dans la narine du haut • « Mouchage » avec tout le contenu de la pipette • Procéder de la même manière pour l’autre narine
La désinfection rhino-pharyngée 2/2 • Complications/risques : • Directement lié au geste = 0 • Possible chez les enfants en détresse respiratoire majeure • Ne fait pas mal,même si l’enfant pleure ou se débat
Autres méthodes utilisables : • L’aspiration naso-pharyngée : aussi efficace mais plus traumatique • Mouche bébé et « bombe d’eau de mer » : nettement moins efficace