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Réussite scolaire, symptômes anxieux et dépressifs Guy Beauchamp, Cégep de l’Outaouais Marc Martineau, Cégep de l’Outaouais Richard Lapointe, Cégep de l’Outaouais André Gagnon, Centre hospitalier Pierre-Janet Stéphane Bouchard, Université du Québec en Outaouais. OBJECTIFS.
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Réussite scolaire, symptômes anxieux et dépressifs Guy Beauchamp, Cégep de l’Outaouais Marc Martineau, Cégep de l’Outaouais Richard Lapointe, Cégep de l’Outaouais André Gagnon, Centre hospitalier Pierre-Janet Stéphane Bouchard, Université du Québec en Outaouais
OBJECTIF GÉNÉRAL DE LA RECHERCHE : Mieux comprendre les liens entre les symptômes de la dépression et de l’anxiété et la réussite scolaire en milieu collégial.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : • Évaluer la prévalence de ces symptômes au Cégep de l’Outaouais. • Observer les variations de ces symptômes d’une année à l’autre. • Examiner le lien concomitant et prédictif entre ces symptômes et les paramètres de réussite scolaire. • Explorer le rôle modérateur du sexe, du programme d’étude, de l’emploi et des événements de vie dans cette relation.
MÉTHODOLOGIE: • Population: cohorte de nouveaux admis 2005 • Étude prospective longitudinale de nature descriptive et corrélationnelle • Mesures en deux temps (A-05 et A-06) • Approbation de deux comités d’éthique à la recherche (Université du Québec en Outaouais et Centre hospitalier Pierre-Janet)
MÉTHODOLOGIE : • n = 1 026 étudiants (17,6 ± 1,6 ans). • 582 Filles et 444 garçons. • 63,6% occupent un emploi. • Étudiants rencontrés dans le cours de philosophie à l’automne 2005 et dans le cours de français à l’automne 2006.
DÉPRESSION : Trouble de l’humeur qui se caractérise par des problèmes neuro-végétatifs (sommeil, appétit, énergie), cognitifs (concentration, mémoire, organisation) et de l’humeur (irritabilité, découragement, idées noires, etc.).
ANXIÉTÉ : État d’appréhension et de tension psychologique qui peut s’accompagner ou non de manifestations physiologiques (accélération de la fréquence cardiaque, sudation, altération du rythme respiratoire, hypertension, troubles gastro-intestinaux, etc.).
RÉUSSITE SCOLAIRE : • Moyenne générale de session • Taux de réussite • Persévérance • Moyenne supérieure à 60% ou inférieure à 60%
Mesures prises • Inventaire de la dépression de Beck. • Échelles du trait et de l’état d’anxiété de Spielberger. • Index de sensibilité à l’anxiété de Reiss. • Questionnaire portant sur les événements de vie. • Relevé des données démographiques.
RÉSULTATS – ÉCHELLE DE DÉPRESSION • 72,7 % des étudiants ne présentaient pas de signes de dépression. • 7,3 % présentaient les signes d’une dépression modérée. • 4,8 % présentaient les signes d’un trouble de l’humeur.
RÉSULTATS GÉNÉRAUX : • La prévalence de symptômes obtenue est généralement inférieure à celles retrouvées dans d’autres études avec des populations universitaires et collégiales semblables. • Les mesures d’anxiété et de la dépression sont plus élevées chez les filles aux quatre échelles de la dépression et de l’anxiété.
OBSERVATIONS De la première à la troisième session, on observe une baisse des symptômes, surtout chez les étudiants en Sciences de la nature.
Tableau 2. Mesures de la symptomatologie anxieuse et dépressive de la cohorte 2005 à la troisième session selon le statut d’emploi
Observations à la troisième session: • il n’y a pas différence entre les garçons et les filles à l’échelle de Beck et du trait d’anxiété chez les étudiants qui n’occupent pas un emploi. • Les filles qui occupent un emploi ont des symptômes de la dépression supérieures à celles qui n’occupent pas d’emploi.
CHEZ LES ÉTUDIANTS AVEC UN PROFIL PRÉUNIVERSITAIRE QUI RESSENTAIENT PLUS DE SYMPTÔMES ANXIEUX ET DÉPRESSIFS : • Ceux qui étaient inscrits en Sciences de la nature réussissaient moins bien lorsqu’ils occupaient un emploi. • Ceux qui étaient inscrits en Sciences humaines réussissaient moins bien lorsqu’ils n’occupaient pas d’emploi.
CHEZ LES ÉTUDIANTS AVEC UN PROFIL DE FORMATION TECHNIQUE : • Les filles qui ressentaient des symptômes anxieux et dépressifs réussissaient moins bien leurs études. • On observe aucun lien entre les symptômes anxieux et dépressifs et la réussite des garçons.
Les étudiants en Sciences humaines inscrits à huit cours en première session présentent une meilleure moyenne et persévèrent davantage que ceux qui présentent une grille incomplète.
DE LA PREMIÈRE À LA TROISIÈME SESSION, ON OBSERVE UNE HAUSSE IMPORTANTE DES SYMPTÔMES CHEZ LES ÉTUDIANTS À RISQUE : • Initialement inscrits en Accueil et Intégration. • Qui ont changé de profil deux fois ou plus.
Conclusion: Formation préuniversitaire • Le lien entre les symptômes anxieux et dépressifs et la réussite scolaire diffèrent entre les étudiants de Sciences de la nature et les étudiants en Sciences humaines selon le statut d’emploi • Le facteur sexe n’a pu être retenu comme facteur prédictif de la réussite
Conclusion: Sciences de la nature • Il existe un lien prédictif entre les mesures de la symptomatologie anxieuse et dépressive et toutes les mesures de la réussite scolaire chez les étudiants occupant un emploi. • Ce lien n’a pu être observé chez les étudiants sans emploi
Conclusion: Sciences humaines • Il existe un lien prédictif entre les mesures de la symptomatologie anxieuse et dépressive et toutes les mesures de la réussite scolaire chez les étudiants n’occupant pas un emploi. • Ce lien n’a pu être observé chez les étudiants avec un emploi • La charge de cours est importante (grille de cours pleine vs non)
Conclusion: Formation technique • Chez les garçons, il existe un lien prédictif entre la MGS et la réussite scolaire • Chez les filles, la MGS n’apparaît pas comme un facteur prédictif • Chez ces dernières, les symptômes anxieux et dépressifs sont une meilleure indication de la réussite scolaire