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TUMEURS ENDOCRINES

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Faraday
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TUMEURS ENDOCRINES

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    1. TUMEURS ENDOCRINES DES de Médecine Interne 16 mars 2011

    3. Introduction Tumeurs rares, moins de 1% des tumeurs malignes Développées à plus de 70% au niveau du tube digestif Divisées en tumeurs fonctionnelles, sécrétant des peptides biologiquement actifs, définies par symptômes cliniques spécifiques et dont diagnostic plus précoce, et non fonctionnelles Le plus souvent sporadiques, parfois intégrées dans syndrome héréditaire prédisposant

    4. Caractéristiques Siège : -digestif dans 70 à 80% des cas : appendice > colon/rectum > intestin grêle > pancréas > estomac > œsophage -extradigestif : bronche, thymus, ovaire Fonctionnelle ou non fonctionnelle Agressivité : degré de différenciation, indice mitotique, index de prolifération, importance de l’invasion locorégionale et métastatique

    5. Au niveau cellulaire Cellules ayant un phénotype commun : -expression de marqueurs protéiques généraux : chromogranine A, synaptophysine, NSE… -sécrétion de peptides ou amines spécifiques : gastrine, insuline, VIP, glucagon… pouvant être responsable de symptômes spécifiques Cellules ayant une origine embryologique commune de l’endoderme et dérivant de 3 portions du tube digestif => expliquant les multiples localisations possibles des TNE

    6. Origine embryologique

    7. Circonstances de découverte Syndrome fonctionnel Syndrome tumoral et ses complications Découverte fortuite à l’imagerie Résultats anatomopathologiques d’une pièce opératoire Bilan d’un syndrome héréditaire de prédisposition (NEM 1, maladie de Von Hippel Lindau, neurofibromatose de Recklinghausen, sclérose tubéreuse de Bourneville)

    8. Syndrome fonctionnel

    10. Syndrome carcinoïde Lié à la sécrétion de sérotonine Localisation : iléon terminal >> pancréas, bronche, ovaire Tumeurs du TD sécrètent dans le système porte, sérotonine ensuite métabolisée par le foie Tumeurs bronchiques et ovariennes la sécrètent directement dans circulation systémique, pas de premier passage hépatique Explique que masse des tumeurs digestives doit être suffisante pour provoquer des symptômes

    11. Syndrome carcinoïde Lié à la sécrétion de sérotonine Flush : 75% des cas, favorisé par la prise d’alcool, les repas, l’effort, associé à larmes, rhinorrhée Diarrhée motrice et sécrétoire : 75% des cas, permanente ou intermittente Douleurs abdominales : coliques liée à hypermotricité Cardiopathie carcinoïde : plaque carcinoïde de l’endocarde au niveau valvulaire ++ tricuspide => IT, IC droite

    12. Bronchospasme (rare) Fibrose rétropéritonéale et péritonéale Crise aigue carcinoïde : instabilité tensionnelle, tachycardie, arythmie => risque lors d’anesthésie, chirurgie, embolisation Pellagre Arthralgie Sd carcinoïde = présence de métastases hépatiques ou ADP dans les tumeurs digestives

    13. Syndrome tumoral Dépend de la localisation et de la masse tumorale Douleurs abdominales à répétition, syndrome occlusif Appendicite Hémorragie digestive Tumeur palpable Pneumopathie à répétition, hémoptysie…

    14. Bilan complémentaire Biologique Morphologique Anatomopathologique Pour mieux caractériser la tumeur, son extension, son pronostic et son traitement

    15. Biologie

    16. Chromogranine A Marqueur aspécifique des cellules neuroendocrines dont dosage dépend de la masse tumorale, localisation intérêt surtout comme marqueur tumoral, suivi après traitement Faible sensibilité Faux positifs : IPP (arrêt 7jours), gastrite atrophique de Biermer, insuffisance rénale

    17. 5HIAA urinaire Acide 5 hydroxyindolacétique Produit du catabolisme de la sérotonine (synthétisée à partir du tryptophane par cellules nerveuses et tube digestif) Dosage urinaire des 24h Sensibilité 65 à 75% et Spécificité 90 à 100% Influence du régime de 3 à 5jours

    18. Imagerie Définit la localisation et le stade métastatique Association de plusieurs techniques souvent nécessaire Au moment du diagnostic, métastase dans 50% des TE de l’intestin moyen et dans 3 à 10% des TE de l’intestin antérieur ou postérieur

    19. Imagerie conventionnelle TDM TAP avec un temps artériel précoce, examen de base IRM qui a de meilleures performances pour la détection des métastases hépatiques et cérébrales Echographie abdominale hépatique Entéroscanner pour les lésions du grêle

    20. Imagerie fonctionnelle Octréoscan : -scintigraphie aux analogues de la somatostatine marqués à l’Indium 111 => mise en évidence des récepteurs de la somatostatine membranaire SST2 des cellules neuroendocrines -+++ tumeurs fonctionnelles -ttt par analogue de la somatostatine diminue l’intensité du signal, possibilité de faire l’examen TEP TDM au FDG en cas d’octréoscan négatif (tumeur peu différenciée), ou DOPA Scintigraphie osseuse dans détection de métastases osseuses

    22. Endoscopie FOGD et rectoscopie Echoendoscopie : -meilleure détection des tumeurs gastriques, duodénales et pancréatiques -précise envahissement pariétal et locorégional, ADP péripancréatiques -permet ponction des lésions

    23. Autres Echocardiographie transthoracique en cas de tumeur de l’intestin moyen, de métastases hépatiques ou d’augmentation de 5HIAA urinaires => recherche de la cardiopathie carcinoïde

    24. Anatomopathologie Indispensable avant traitement Intérêt diagnostique : -mise en évidence des cellules neuroendocrines (morphologie et immunohistochimie : chromogranine, synaptophysine, Neuron Specific Enolase NSE) -de leur produit de sécrétion (vérifier le syndrome clinique ou recherche d’un marqueur tumoral) -recherche de la tumeur primitive dans les métastases : hormones, facteurs de transcription (ex : TTF1 dans cancers bronchopulmonaires, cdx2 dans les tumeurs de l’intestin postérieur) Intérêt pronostique : caractère peu ou pas différencié, indice de prolifération, indice mitotique

    25. Au total Bilan diagnostique doit contenir : -anapath : CCA et synaptophysine, degré de différenciation, classification TNM, grade histologique (qui dépend de l’indice mitotique et de l’indice de prolifération) -permettant classification OMS Aide à la prise en charge en définissant un pronostic et un traitement

    27. Prédisposition génétique NEM 1 : à rechercher en cas de tumeur de l’intestin antérieur -interrogatoire et ATCD familiaux -Calcémie et PTH -en cas d’âge < 50ans, Sd de Zollinger Ellison, tumeurs duodénopancréatiques multiples, histoire familiale évocatrice : rechercher adénome hypophysaire, tumeur surrénalienne, tumeur bronchique ou thymique, mutation du gène de la ménine

    28. Tumeurs pancréatiques : rechercher une maladie de Von Hippel Lindau, sclérose tubéreuse de Bourneville Somatostatinome au niveau de l’ampoule de Vater : rechercher maladie de Recklinghausen

    29. Traitement Traitement symptomatique liés à la sécrétion tumorale ont permis une amélioration de la survie +++ Peu de traitement spécifique découvert : physiopathologie mal comprise, cultures cellulaires in vitro difficiles, tumeurs peu fréquentes et hétérogènes Traitements ayant de nombreux effets secondaires

    30. Traitement symptomatique Contrôle de la sécrétion hormonale à obtenir avant chirurgie Sd de ZE : IPP Insulinome : diazoxide PROGLICEM, analogue de la somatostatine Sd carcinoïde : analogue de la somatostatine, interféron alpha, antagoniste des récepteurs 5HT3 (ondansetron) VIPome, glucagonome : analogue de la somatostatine

    31. Traitement anti-tumoral Chirurgical dès que possible : TNE bien différenciée, stade locorégional, métastases hépatiques isolées Pour les formes non opérables, nécessité de définir l’évolutivité de la maladie pour déterminer le ttt : -surveillance -chimiothérapie systémique -analogue de la somatostatine -chimioembolisation, radiothérapie

    32. Analogues de la somatostatine Action antisécrétoire permettant le contrôle du syndrome carcinoïde, diarrhée des VIPomes et manifestations cutanées des glucagonomes Action anti-tumorale reste débattue, études montrent une amélioration de la survie par rapport au placebo Sandostatine SC et formes retard IM, Somatuline LP SC

    33. Chimiothérapie systémique En cas de maladie métastatique, tumeurs peu différenciées, évolutives, symptômes non contrôlés par analogue de la somatuline TNE peu différenciée : Etoposide + Cisplatine TNE bien différenciée : somatostatine -pancréatique : Adriamycine + Streptozotocine -extrapancréatiq : STZ+ 5Fluorouracile

    34. Traitements locaux Chimio-embolisation artérielle intra-hépatique avec injection locale de chimiothérapie (adriamycine, streptozotocine ou FU STZ) puis d’agents emboligènes Radiothérapie

    35. Thérapies ciblées Nouvelles voies de la recherche en ciblant l’activation des voies de transduction du signal, la capacité de néoangiogénèse Inhibiteur de la voie mTOR Everolimus : essai de phase III publiés cette année Inhibiteurs de l’angiogénèse Ac antiVEGF Bevacizumab Inhibiteur de tyrosine kinase Sunitinib qui inhibe le VEGFR, PDGFR, c-kit et FLT3

    36. Etude multicentrique (42 centres 11pays) randomisé en double aveugle contre placebo en intention de traiter de phase 3

    37. Critères d’inclusion Patients ayant une tumeur neuroendocrine pancréatique bien différenciée à un stade avancé et/ou métastatique non candidats à la chirurgie Maladie évolutive dans les 12 derniers mois selon RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors) : critères d’évolution à l’imagerie Ayant au moins une lésion mesurable à l’imagerie Avec un performance status de 0 à 1 selon Easter Cooperative Oncology Group : actif à petite autonomie

    38. Critères d’exclusion Tumeurs peu différenciées Dysfonction hépatique, hématologique ou rénale TTT antérieur par inhibiteur de la tyrosine kinase ou du VEGF ATCD cardiaque ou d’EP dans les 12 derniers mois Trouble du rythme ou QT long Métastases cérébrales symptomatiques FeVG = 50%

    39. Traitement Sunitinib 37,5mg/j en une prise PO Possibilité d’interrompre et de diminuer posologie à 25mg/j avec possibilité de réaugmenter à 37,5mg en cas d’ES < grade 2 En l’absence de réponse à 8semaines et en l’absence d’ES de grade 2 non hémato ou de grade 3 hémato possibilité d’augmenter la dose à 50mg/j TTT poursuivi en l’absence d’évolution selon critère RECIST, d’ES inacceptables, de décès Dans groupe placebo, possibilité de recevoir ttt si évolution de la maladie TTT par analogue de la somatuline avant ou pendant possible

    40. Critères de jugement Principal : survie sans progression de la maladie Secondaires : -survie globale -taux de réponse objective -durée de réponse tumorale -ES -qualité de vie (QLQ-C30)

    41. Résultats Inclusion de 154 patients de juin 2007 à avril 2009 Arrêt prématuré de l’étude du fait d’un grand nombre de décès et d’ES dans le groupe placebo

    42. Caractéristiques des patients

    43. Traitement

    44. Efficacité

    45. Effets secondaires ++ ES grades 1-2 Grades 3 et 4 dans groupe Sunitinib ES principaux : diarrhée, vomissement, asthénie Décès : 5 S et 9 P attribués à la maladie sauf 1 arrêt cardiaque S, 1 déshydratation P Qualité de vie semblable sauf diarrhée et insomnie dans groupe Sunitinib

    46. Conclusion de l’étude Efficacité du traitement par rapport au placebo avec survie sans progression de 11,4mois contre 5,5mois Mais étude calibrée pour 340 ptt interrompue prématurément ES en général non graves (asthénie, troubles digestifs), risque hémato avec 29% de neutropénie et 17% de thrombopénie ES graves survenus : un arrêt cardiaque sur 86patients traités par Sunitinib

    47. Conclusion Tumeurs rares, hétérogènes Circonstances de diagnostic vont dépendre du caractère fonctionnel (gastrinome, insulinome et syndrome carcinoïde) ou non fonctionnel (souvent syndrome tumoral, découverte au stade métastatique) Syndrome carcinoïde présent dans les tumeurs digestives en cas de métastases hépatiques, ou tumeurs bronchiques ou ovariennes, penser à l’ETT Bilan doit associer des explorations : -biologiques (chromogranine, 5HIAAu et fonction des symptômes et de la localisation tumorale), -imagerie morphologique et fonctionnelle -et anatomopathologique pour définir le pronostic et le traitement

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