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Les établissement pour personnes âgées dépendantes. La Réunion, novembre 2009. Qualité de la prise en charge. Des soins Des fonctions logistiques De l’animation. 2009. 2. Le risque infectieux en EHPAD. Patients gériatriques. Présents depuis > 48 h Infectés après ce laps de temps
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Les établissement pour personnes âgées dépendantes La Réunion, novembre 2009
Qualité de la prise en charge • Des soins • Des fonctions logistiques • De l’animation 2009 2
Patients gériatriques • Présents depuis > 48 h • Infectés après ce laps de temps Infection associée aux soins une réalité… • Plusieurs évaluations hospitalières publiées avec des méthodologies variables en France, Suisse, USA, etc. • Résultats: de 4% à 16,7% (mais plutôt supérieur à 8%). Souvent infections multi-sites. • Enquête nationale de prévalence, France, 2001 portant sur 305 656 patients hospitalisés dans 1 533 établissements.
Taux de prévalence selon l’âge Étude nationale de prévalence France, 2006
Pourquoi ce risque élevé ? Les patients : • très âgées (90 voire 85 ans) - Durée de séjour - Alitement • poly-pathologiques, dénutrition, déficience rénale et hépatique, poly médicamenté • altération des fonctions supérieures , troubles sensoriels mal compensés • qui doivent être aidées pour réaliser les gestes de la vie quotidienne • support social inadapté (solitude, veuvage, pauvreté) Le contexte : Conditions architecturales spécifiques Durée d’hospitalisation longue Faible mouvement des patients Moyens humains et financiers limités
La prévention des IAS s’affirme FORMER, SURVEILLER, PREVENIR, EVALUER. Sensibiliser les professionnels, l’encadrement et les directions Transmettre et faire respecter les pratiques recommandées Evaluer les mesures mises en place Ces mesures participent à la qualité et à la sécurité de la prise en charge des résidents 2009 7
Nouvelles priorités DGS-DHOS: Circulaire inter ministérielle N° 264 du 19 août 2009 relative à la mise en œuvre du plan stratégique national 2009-2013 de prévention des IAS - Adapterl’organisation, les moyens et les actions aux spécificités des catégories d’établissement ( EMS et soins de ville) DHOS-DGS-DGAS: Circulaire N° 272 du 29 août 2009 relative à la mise en œuvre du programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 • 6 grandes orientations • Des objectifs nationaux assortis d’indicateurs à atteindre en 2013 Deux plans: ATB (2007-2010) et BMR (?)
Espace EHPAD • Un groupe de travail • Un groupe de lecture • Coordination ARLIN Auvergne • CCLIN Sud-Est • BAUD Olivier, médecin • BESSON Martine, cadre hygiéniste
Le contexte Les patients:résidents porteurs de BMR sont : • mieux et plus souvent identifiés • souvent âgés • hébergés dans des institutions différentes des établissements de santé. Les EHPAD: • pas d' EOH permettant d’appréhender l’accueil et l’hébergement des porteurs de BMR • un projet différent des établissements de soins : elles privilégient une ambiance « familiale » de communication, de partage, d’activités nécessité d’introduire des notions de base, des recommandations élémentaires pour limiter la transmission croisée des BMR.
Les difficultés des EHPAD La « Peur » des soignants / BMR Par manque de connaissances pour concilier : - précautions complémentaires d’hygiène - respect du lieu de vie Par manque d’informations / statut de portage de BMR des résidents lors de leur admission Risque important de diffusion des BMR en EHPAD
Objectifs de livret • Créer un outil utilisable par tous quelque soit le lieu d’exercice • Sensibiliser, informer et former les professionnels / BMR • Identifier les soins à risques • Indiquer la conduite à tenir et la prise en charge pour limiter la transmission , en fonction : • des modes de transmission de la BMR identifiée • des situations de soins et des risques de transmission • de la coopération de la personne âgée • en respectant le lieu de vie que sont les EHPAD.
Comment s’organiser ? • Repérer les activités et les intervenants EHPAD • Déterminer les sites des BMR : • peau, urines,… • selles, voies aériennes… • Définir les mesures indispensables pour limiter la transmission croisée Les variables de la grille « AGGIR » ont servi de base pour le travail.