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Prise en charge de la personne âgée au service des urgences. Dr Hamdi BOUBAKER AHU Service des urgences. Urgences glycémiques. L’hypoglycémie Symptomatologique : Trouble du comportement ou de la vigilance Trouble neurologique d’allure déficitaire ou comitiale
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Prise en charge de la personne âgéeau service des urgences Dr Hamdi BOUBAKER AHU Service des urgences
Urgences glycémiques • L’hypoglycémie • Symptomatologique : • Trouble du comportement ou de la vigilance • Trouble neurologique d’allure déficitaire ou comitiale • Déstabilisation d’une insuffisance coronaire. • Les signes adrénergiques (pâleur, sueur, tachycardie) sont inconstants. • Etiologies • Iatrogénique: Les hypoglycémies liées aux sulfamides sont graves (durée d’action prolongée) • Insuffisance rénale • Interaction médicamenteuse • Arrêt de l’alimentation • CAT • Ressucrage • Injection intraveineuse de glucosé 30 % • Injection intramusculaire de glucagon.
Urgences glycémiques • La décompensation hyperglycémique • (hyperosmolaire ou acidocétosique ) • Sont fréquentes et graves. • Elle peut survenir chez un diabétique connu ou non à l’occasion d’une situation de stress. • Symptomatologique : • Trouble de la conscience • Déshydratation/AEG • Douleur abdominale (épigastrique) • Dyspnée • CAT • Insulinothérapie • Hydratation • Traitement des facteurs de décompensation
Déshydratation • Les réserves en eau du sujet âgé sont faibles • C’est un diagnostic qu’il faut évoquer rapidement • Les conséquences potentiellement graves (chute, thrombose) • Les signes cliniques sont peu spécifiques • Une déshydratation doit être évoquée en cas • Altération de l’état général • Anorexie • Malaise (par hypotension orthostatique), • Modification du comportement • Déshydratation extracellulaire et/ou intracellulaire
Déshydratation • Déshydratation intra-cellulaire • Etiologies • Perte extra-rénale d’eau : respiration (polypnée) • Perte rénale d’eau : • Polyurie osmotique (Hypercalcémie, hyperglycémie) • Diabète insipide (rare) • Défaut d’apport ++++ • Clinique : • Soif ++ • Signes neuro : DTS, confusion, coma • Hyperthermie, sécheresse des muqueuses • Oligurie • Biologie: Hypernatrémie • Traitement : • Eau (sonde gastrique ) ou perfusion sous cutané • SG5%
Déshydratation • Déshydratation Extra-cellulaire (DEC) • Clinique : • Soif • Hypotension artérielle • Tachycardie, • pli cutané • Perte de poids • Oligurie • Biologie : • Natrémie normale • Hémoconcentration : Ht, Hb et protides élevés • Traitement : • Sérum physiologique
Infections aiguës • L’absence de fièvre n’élimine en rien une infection. • L’infection peut se cacher derrière des signes fonctionnels non spécifiques, • qui égarent et retardent le diagnostic: • Trouble du comportement récent • Chute avec ou sans malaise • Décompensation d’une tare • Passage en arythmie • Les deux sites infectieux les plus fréquents sont respiratoires et urinaires • Les infections respiratoires sont de diagnostic difficile du fait des symptômes respiratoires atypiques et des signes extra respiratoires fréquents • Le diagnostic d’infection urinaire ne peut être retenu qu’en cas des troubles • mictionnels d’apparition récente +/- douleurs lombaires ou pelviennes • L’absence de syndrome méningé n’écarte pas le diagnostic de méningite • qui peut se résumer à une confusion fébrile
Infections aiguës • Recommandations concernant la prescription des antibiotiques: • Instaurer rapidement une antibiothérapie • Reconnaitre un effet secondaire même peu fréquent chez un sujet jeune • Evaluer le risque des interaction médicamenteuse • Adapter en fonction des possibilités de compliance du patient • Utiliser avec précaution les antibiotiques à marge thérapeutique étroite (aminosides) • L’urgence thérapeutique ne doit pas négliger la pratique des différents prélèvements microbiologiques . • Le choix de l’antibiotique doit tenir compte des modifications pharmacocinétiques • Pneumopathie aigue communautaire • L’amoxicilline - acide clavulanique ou CG3 • Echec on associe un macrolide ou une FLQ antipneumococcique (lévofloxacine) • Infection urinaire ou prostatique • les aminosides sont à éviter en raison de leur toxicité • FLQ • Méningite • CG3 de première intention • S. pneumoniae => CG3 • N. meningitidis => une amoxicilline • Listeria monocytogenes=> amoxicilline + genta
Détresse respiratoire aigue • La perception de la dyspnée est différente • La diminution, voire l’absence, d’activité physique annule les manifestations • d’effort. • Diagnostic positif • Signes de détresse respiratoire • Signes traduisant l’hypoxémie • Signes traduisant l’hypercapnie • diagnostic de gravité: • Fréquence respiratoire > 30/min • Signes de lutte • Signes d’hypoxémie • Signes d’hypercapnie • Fréquence cardiaque > 120/min • Signes cardio-vasculaires (EDC, signes droits) • PaO2 < 60 mmHg • PaCO2 > 50 mmHg • pH < 7,3 (Acidose)
Détresse respiratoire aigue • Prise en charge à l’arrivée sur les lieux • Respect de la position choisie par la victime, idéalement ½ assise • Vérifier la liberté des voies aériennes supérieures • Oxygénothérapie Objectif SpO2≥90% VNI si ATCD de BPCO • Conditionnement du patient • Diagnostic étiologique • GDS • Rx Thorax • BNP ou Pro BNP • DD • Angioscanner
IRA Inhalation de corps étranger Epiglottite, Laryngite, Tumeurs des VAS OUI Cause ORL NON OUI O2 à bas débit ou VNI Aérosols Chercher un facteur déclenchant ATCDS de BPCO NON OUI Rx Thorax normale Voir algorithme n°2 NON OUI Pneumothorax suffocant Pleurésie abondante Atteinte pleurale NON OUI Infiltrat Bilatéral OAP Hémodynamique OAP Lésionnel NON OUI Infiltrat Bilatéral + Fièvre Pneumopathie
IRA Rx normale TC, AVC méningo-encéphalite Hémorragie méningée OUI Trouble de la conscience NON OUI Asthme aigu grave Bronchospasme NON OUI Embolie pulmonaire Score de WELLS >6
Les Urgences chirurgicales • La douleur est souvent peu intense ou absente. Il faut alors être vigilant au faciès douloureux chez un patient ne s’exprimant pas verbalement. • L’absence de contracture n’élimine pas une péritonite. • Les vomissements même isolés peuvent être les premiers signes d’une occlusion du grêle ou d’un étranglement herniaire. • Les deux cadrans le plus souvent en cause sont l’hypocondre droit (pathologie lithiasique) et la fosse iliaque gauche (sigmoïde) • Le bilan biologique initial comporte une NFS, iono, un BH et le • dosage de la lipasémie. • TDM abdominale+++
Les Urgences neurochirurgicales • Une urgence neurochirurgicale doit être évoquée devant : • Trouble de la conscience • Troubles de la marche récents • Signe neurologique de localisation • Confusion • Trouble de comportement • Toute modification clinique secondaire à une chute doit faire évoquer le diagnostic de l’hématome sous dural et impose la réalisation d’un scanner cérébral.
Troubles du comportement Agitation • L’agitation peut être le seul signe révélateur des: • Pathologies infectieuses où la fièvre peut être absente initialement • Douleurs aiguës où l’agitation est un équivalent douloureux • Les syndromes rétentionnels (rétention d’urine ou fécalome) doivent être évoqués systématiquement devant tout état d’agitation • Troubles métaboliques (dysnatrémie, hypoglycémie, hypercalcémie…) • Intoxications aiguës : médicamenteuse, oxyde de carbone • CAT • Hospitalisation • Traitement étiologique • Les contentions risquent de majorer l’agitation doivent être évitées • Sédation médicamenteuse si l’agitation est incontrôlable • Voie orale++++ si possible. • Les benzodiazépines doivent être évitées vu le risque de confusion. • Les carbamates (EQUANIL) peuvent être proposés à visée anxiolytique. • Les neuroleptiques permettent une sédation avec un moindre risque d’effets secondaires extrapyramidaux,
Troubles du comportement Apathie • L’apparition brutale d’une inhibition psychomotrice • Doit faire évoquer un syndrome dépressif grave ou un syndrome de glissement • le syndrome de glissement est marqué par une détérioration rapide de • l’état général déclenchée par une affection aiguë médicale, chirurgicale ou psychique • Les signes d’appel • anorexie • adipsie • mutisme • Refus de soins, de communication • CAT • Hospitalisation • Traitement étiologique • Les contentions risquent de majorer l’agitation doivent être évitées • La réadaptation • Le meilleur traitement reste la prévention.