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TRAUMATISME OCULAIRE. TRAUMATISME OCULAIRE. URGENCE OPHTALMOLOGIQUE. TRAUMATISME OCULAIRE. Plaies des annexes (paupières, voies lacrymales). Plaies du globe oculaire. Traumatologie orbitaire, nerf optique. Contusions. Brûlures. BR ULURES OCULAIRES. Urgences ophtalmologiques absolues.
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TRAUMATISME OCULAIRE URGENCE OPHTALMOLOGIQUE
TRAUMATISME OCULAIRE • Plaies des annexes (paupières, voies lacrymales). • Plaies du globe oculaire. • Traumatologie orbitaire, nerf optique. • Contusions. • Brûlures.
BRULURES OCULAIRES Urgences ophtalmologiques absolues. Prise en charge immédiate.
BRULURES OCULAIRES • THERMIQUES • CHIMIQUES • Par acide. • Par base.
BRULURES THERMIQUES • Par action directe de l’énergie calorique sur la surface oculaire (feu, objet incandescent, liquide brûlant). • Symptôme: douleur. • Signes: • Atteinte palpébrale (érythème; lésion phlycténulaire, nécrose – rarissime). • Conjonctivite réactionnelle. • Atteinte cornéenne (aspect porcelaine – coagulation de l’épithélium cornéen). • Atteinte rétinienne (phototraumatisme).
PHOTOTRAUMATISME RETINIEN (1) • est la conséquence de l’exposition de la rétine à une source lumineuse intense (observation d’une éclipse solaire, utilisation de laser, exposition à la lumière de microscope opératoire). • Mécanisme: provoque une élévation thermique par absorption de l’énergie photonique au niveau de l’épithélium pigmentaire, ce qui entraîne dénaturation des protéines et mort cellulaire. • Cliniquement l’effet photochimique survient après un délai de 24-48 heures.
PHOTOTRAUMATISME RETINIEN (2) • Symptôme: baisse d’acuité visuelle, scotome central. • Fond d’oeil: œdème rétinien. • Le pronostic à long terme: favorable. • Pas de traitement. • Mesure préventive: port de verres filtrants.
BRÜLURES CHIMIQUES PAR ACIDE • Proportionnelles au degré d’acidité du produit, les lésions sont maximales d’emblée. • Symptôme: douleur. • Signes: • Conjonctivite réactionnelle. • Ischémie conjonctivale (signe de gravité). • Lésions au niveau épithélial. • Séquelles: • Opacités de la cornée. • Symblépharon (adhérence entre la paupière et la surface oculaire). • Sténose lacrymale canaliculaire.
BRÜLURES CHIMIQUES PAR BASE • L’action du caustique sur la surface est plus progressive et beaucoup plus grave, car il pénètre la cornée, la traverse et se retrouve dans le milieu intraoculaire. • Symptôme: douleur. • Signes: • « Œil rouge ». • Larmoiement (si peu grave). • Œdème palpébral. • Œdème conjonctival (chémosis).
BRÜLURES CHIMIQUES PAR BASE • Signes de gravité: • Nécrose ischémique conjonctivale. • Anesthésie cornéenne. • Œdème cornéen. • Ulcération cornéenne profonde torpide marquée par le développement d’une néovascularisation. • Uvéite torpide (compliqué parfois d’une cataracte).
BRÜLURESPRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE (1) • Le traitement est institué IMMEDIATEMENT+++, sur le lieu d’accident. • Lavage abondant et prolongé de la surface oculaire au sérum physiologique (à défaut – eau du robinet) pendant 15 min. • Le lavage permet d’éliminer les débris caustiques et de diluer le produit chimique. • Ablation des particules caustiques solides présentes à la surface de l’œil.
BRÜLURESPRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE (2) • Antibiotiques locaux. • Pansement oculaire. • Analgésiques généraux. • Transfert en ophtalmologie pour bilan et second lavage.
BRÜLURESle bilan des lésions • Réalisé en milieux spécialisé après une évacuation d’urgence. • Le lavage de la surface oculaire + des voies lacrymales. • Évaluation de la gravité de la brûlure: • Nature du produit. • État de la conjonctive: hyperhémie conjonctivale (bon pronostic); nécrose ischémique conjonctivale (mauvais pronostic). • État de la sensibilité cornéenne: l’anesthésie objective une atteinte cornéenne profonde annonciatrice de troubles trophiques torpides.
TRAITEMENT • Local. • Anti-inflammatoires (corticoïdes). • Antibiotiques (prévention de l’infection). • Lubrifiant et cicatrisant cornéen. • Larmes artificielles sans conservateurs.
TRAITEMENT CHIRUGICAL • En urgence: excision des territoires conjonctivaux nécrosés. • Au stade des séquelles: • Kératoplastie, greffe de cornée. • Plastie palpébrale.
LES PLAIES OCULAIRES • Localisation: cornéenne, sclère, rétine… • Perforantes ou non perforantes. • Avec ou sans corps étranger. • Corps étranger • superficiel de la surface oculaire. • corps étranger intraoculaire. • unique / multiple. • métallique, bois …
LES PLAIES OCULAIRES Érosion cornéenne superficielle: • Signes: douleur vive. • Traitement: collyre antibiotique, lubrifiant cornéen, pansement occlusif. Corps étranger intracornéen: • Plus fréquent: petit fragment métallique. • Conduite: retirée à la lampe à fente. • Traitement: le même.
PLAIES OCULAIRES PERFORANTES • Plaie de la sclère. • Iris: rupture du sphincter. • Cristallin: cataracte traumatique. • Rétine: décollement de la rétine. • Vitrée: hémorragie intravitréenne.
PLAIES OCULAIRES PERFORANTES Conduite à tenir sur place: • Collyre antibiotiques. • Pansement oculaire non compressif. • Antibiothérapie par voie intramusculaire ou intraveineuse.
PLAIES OCULAIRES PERFORANTES Service ophtalmologique: • Hospitalisation. • Radiographies. • Traitement toujours chirurgical. • Traitement médical: • Prévention du tétanos. • Antibiothérapie par voie intraveineuse. • Collyre antibiotiques. • Collyre corticoïde. • Traitement symptomatique.
SYNDROME CONTUSIONNEL DU SEGMENT ANTERIEUR DE L’OEIL • Physiopathologie: le choc oculaire provoqué par la percussion d’un objet contondant a deux conséquences: • Une lésion tissulaire au point d’impact; elle touche la cornée si le réflexe de clignement n’a pas eu le temps de jouer son rôle protecteur. • Une déformation du segment antérieur de l’œil qui provoque une élongation des tissus intraoculaires: racine de l’iris, angle irido-cornéen, zonule.
SYNDROME CONTUSIONNEL DU SEGMENT ANTERIEUR DE L’OEIL Érosion Cornéenne: abrasion de l’épithélium cornéen par le choc. • Dominé par la douleur. • Prise en charge thérapeutique immédiate. • Pommade cicatrisante, collyre antibiotique, pansement oculaire occlusif renouvelé 3 fois/jour. • Guérison complète sans séquelles. • Si traumatisme dans certaines circonstances étiologiques (branche d’arbre …) – risque de kératite récidivante.
SYNDROME CONTUSIONNEL DU SEGMENT ANTERIEUR DE L’OEIL Œdème cornéen
SYNDROME CONTUSIONNEL DU SEGMENT ANTERIEUR DE L’OEIL Lésions de l’Iris et de l’Angle Irido-Cornéen: les déplacements intraoculaires induits par l’onde de choc contusive sont susceptible de provoquer: • Rupture localisée du sphincter de l’iris → mydriase relative + aréflexie pupillaire sectorielle. • Une désinsertion localisée de la base de l’iris (iridodialyse). • Hyphéma (hémorragie dans la chambre antérieure) consécutive à la rupture de microvaisseaux de l’iris et de l’angle irido-cornéen.
SYNDROME CONTUSIONNEL DU SEGMENT ANTERIEUR DE L’OEIL Lésions de la zonule et du cristallin: l’étirement des tissus intraoculaires au moment du choc contusif peut être responsable: • D’une rupture localisé/totale, de la zonule à l’origine d’une subluxation du cristallin, voire d’une luxation postérieure (chute du cristallin dans la cavité vitréenne) ou d’une luxation antérieure (urgence chirurgicale). • Cataracte contusive.
LESIONS TRAUMATIQUES DE LA RETINE D’ORIGINE CONTUSIVE DIRECTE • Œdème rétinien (œdème de Berlin). • Déchirure et décollement de rétine (24%). • Les contusions violentes: rupture de la sclère, rupture de la membrane de Bruch.
LESIONS TRAUMATIQUES DE LA RETINE D’ORIGINE CONTUSIVE DIRECTE Œdème rétinien
N’OUBLIEZ JAMAIS Si il y a une association d’un traumatisme oculaire avec un traumatisme crânien / thorax / abdomen. L’urgence ophtalmologique est au dernier plan.